- Supervision directe
- Standardisation des procédés de travail
- Standardisation des productions
- Standardisation des qualifications
- Ajustement mutuel
- Pas la supervision directe, donc.
- La standardisation des procédés peut le tenter, mais il fait de l’homme un robot, ce n’est pas mieux.
- La standardisation des qualifications et l’ajustement mutuel sont deux formes de socialisation : c’est la société qui modèle l’homme à sa convenance. Est-ce acceptable pour un libéral ?
- Il reste la standardisation des productions : c’est la logique du contrat, on se met d’accord sur ce que l’on doit produire. Explication de l’importance du contrat dans la culture anglo-saxonne ? Problème : entre partis inégaux le contrat et léonin, et/ou peut devenir du flicage.
Mintzberg remarque par ailleurs que les expériences de démocratisation de l’entreprise ont débouché sur une spécialisation (méritocratie), donc sur l’acceptation de se conformer à un processus particulier de socialisation.
Conclusion ? Le libéralisme c’est peut-être accepter de se soumettre à une forme de socialisation. Elle nous « change » de manière acceptable (en tenant compte de nos envies et de nos talents), et surtout le fait « équitablement », c’est-à-dire dans l’intérêt collectif, et non pour profiter à tel ou tel (qui, lui, ne changerait pas). Le rôle des générations actuelles est de faire que le modèle social respecte les principes ci-dessus.
Compléments :
- MINTZBERG, Henry, Structure et dynamique des organisations, Editions d’organisation, 1982.