Alors que certains asthmatiques rechignent à pratiquer un sport de peur de déclencher une crise, c'est en réalité le manque dʼactivité sportive qui entraîne un déconditionnement favorisant ensuite lʼessoufflement pour un effort de plus en plus faible. En faisant du sport, un asthmatique augmente sa tolérance à lʼeffort. Avec un traitement adapté, le patient asthmatique peut mieux maîtriser, voire contrôler totalement les symptômes de la maladie pendant lʼeffort. Le bien-être physique et psychologique sont favorisés et la qualité de vie s'améliore!
Mais quels sports? En parallèle dʼun traitement adapté, il faut savoir gérer son effort pour éviter une crise, ou pratiquer un sport moins "asthmogène", si cela s'avère nécessaire. Il est recommandé de réaliser un échauffement musculaire progressif avant le début de l'exercice et ne jamais démarrer à froid et violemment. Le choix du sport doit faire lʼobjet dʼune discussion avec le médecin.
Mais le seul sport pour lequel lʼasthme peut être une contre-indication est la plongée sous marine avec bouteilles! Sauf contreindications spécifiques du médecin, tous les autres sports sont accessibles aux asthmatiques.
Le type d'exercice physique peut favoriser l'apparition précoce d'une crise (par exemple un sport violent comme le rugby). Les sports dʼendurance, qui contribuent à diminuer lʼessoufflement, sont particulièrement bénéfiques. Enfin, en cas dʼasthme allergique, certains sports peuvent être à proscrire en raison dʼune exposition excessive à lʼallergène déclencheur.
Depuis le 22 mars dernier, 5ème Journée Française de lʼAllergie, les allergologues répondent aux questions des internautes sur les allergies respiratoires et…le sport.
Sources: Journée Française de lʼAllergie et Association Asthme & Allergies