| 08.04.11 | 17h56
Le buste d'Ernest Hemingway à Cojimar, quartier portuaire de La Havane, érigé par ses compagnons pêcheurs.© PATRICK BARD
Il ne cesse de rallumer nerveusement une cigarette dont il fume quelques bouffées avant de l'éteindre à nouveau. Pour faire durer. La rumeur du boulevard envahit la pièce. Leonardo Padura ferme la fenêtre, tire une taffe. “La lecture de Hemingway a fait de moi un écrivain. Je l'ai admiré, infiniment. Mais j'ai découvert sa part d'ombre. Et j'ai écrit Adios Hemingway pour régler mes comptes avec lui”.
L'intrigue commence comme un polar. Dans le parc de La Vigía, demeure de Hemingway transformée en musée, un ouragan arrache un manguier. Sous la souche, des ossements humains. Mario Conde, ex-policier, fan de Hemingway et écrivain en herbe, est chargé de résoudre cette ténébreuse affaire sur laquelle plane l'ombre du plus célèbre des Cubains d'adoption.
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