Le dernier film de Zack Snyder ne plaira pas à tout le monde, personnellement j’ai adoré, mais les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Ca passe ou ça casse. Il est visible dans les cinémas depuis le 30 mars. Je passe sur ceux qui me diront qu’il l’est aussi sur d’autres réseaux. J’ai bien avant d’avoir pu voir Sucker Punch en salle, eu le loisir de lire l’artbook officiel. J’ai lu les 2 versions, l’originale et la française. Je suis fan des artbook en général. J’ai pas pu résisté à la tentation de dévorer la rétropesctive du travail réalisé autour du conte épique et fantastique.
Le livre sur Sucker Punch est aux premiers abords un très bel ouvrage, d’une excellente facture. Mon seul regret sera la couverture en version française. Je trouve dommage l’aspect magazine donné par la souplesse de l’enveloppe. Et pour un bon maintien du corps même du contenu, ce choix est le seul point noir. Je l’annonce d’emblée car elle se remarque immédiatement. Plus souple, plus fragile, plus cornéable que la version originale avec sa couverture en carton. L’album perd de son charme à l’extérieur. De plus, si vous êtes soigneux des livres comme moi, votre exemplaire, vous aimerez le conserver correctement. Par contre, vous y gagnez en poids et dans le côté pratique de la lecture, avouons le.
Dans l’artbook, les amateurs de sensations seront aux anges. Au gré des pages, vous pourrez admirer plus d’une centaine de photographies du film signée Clay Enos, de nombreux dessins originaux d’Alex Pardee. Vous commencez votre plongée par une introduction qui vous introduit dans l’histoire. Pas forcément dans la tête de Baby Doll, vous laisse sur des interrogations et apportent des réponses.
Attention les chapitres offrent la possibilité de s’immiscer dans les univers sans limites de l’aventure de Sucker Punch. Ils suivent le cheminement du film. Les inspirations de l’héroïc fantasy, de la science fiction (SF) et de la fantasy se ressentent. La génèse se montre sous toutes ses formes: décors, costumes, casting, production…
Vous pourrez découvrir:
* la présentation des personnages avec son lot de photos, de croquis. Les 5 héroïnes ne sont pas les seuls à avoir leur pages, Madame Gorksi, Blue, The Wise Man, The High Rollertoujours avec un travail remarquable du point de vue graphique. Les essais de costumes montrent des visions différents des personnages. Les êtres emblématiques de Sucker Punch prennent vie sous nos yeux.
* au commencement: les esquisses des décors, du pourquoi du comment des lieux. De l’asile à la la maison close, en passant par la scène, le gymnase l’envers des scènes est dévoilé très inspiré des années 60.
* voici tes armes : Baby Doll face à son destin dans une présentation du temple, des armes et des samouraïs.
* faites équipe: un monde de mort-vivants sombre avec la cathédrale, le meka d’Amber (les fans d’anime comme Gundam devraient apprécier le rendu et les étapes de la création du méca), l’armée anglaise, les zombies allemands dont le Messenger (Freddy Bouciegues) et le colonel (Richard Crone), les zeppelins.
* Ne réveillez pas la mère: le bombardier, le château, les dragons, les orcs.
*Désamorcez la bombe et emportez-là: chapitre centré sur le train, la bombe, les robots, la cité.
* prêtes pour les spectacle: le théâtre
* poster: les affiches utilisées pour le teasing et le lancement de Sucker Punch
Le réalisateur Zack Snyder livre à son public un recueil non dénoué de touches personnelles : « J’ai vu ce livre comme un moyen de déconstruire tout le processus de conception et de préparation du film – en le décortiquant étape par étape. La réalisation d’un film engendre une création artistique incroyable, surtout lorsqu’il intègre, comme pour celui-ci, autant de mondes et d’environnements différents. J’avais envie de partager tout cela de manière constructive, en allant au delà de ce qui est visible à l’écran. »
Les différents chapitres donnent un accès plus concret à l’univers mis en scène dans Sucker Punch par Zack Snyder. Le monde délirant de Baby Doll prend une autre tournure. Il ravit les yeux et l’esprit, les fans de jeux vidéos y verront du World of Warcraft, d’anime du Gundam, de SF du I.A de quoi combler les amateurs de SF, fantasy et autres. L’imaginaire a une part prépondérante dans le film, le mélange des genres teintée par les années 60 . L’artbook prolonge et accentue les frontières tenues entre réalité et rêves. Magnifique rendu, avec des pages remplies d’images des protagonistes, à feuilleter avec plaisir. Pour le prix, c’est une belle facture que les Editions le Pré aux Clercs publie. Une très belle réalisation (de la mise en page, à la traduction pour la version française), à mettre entre toutes les mains de passionnés ou de curieux. Où commence l’évasion, où termine-t-elle? A lire pour voyager, s’évader par l’esprit et admirer les photos, les croquis et lire les présentations des couches de l’histoire.
« Dans ce monde que tu imagines et que tu contrôles une chose est bien réelle: la douleur »
« La réalité est une prison. Votre esprit peut vous en libérer. Etes-vous prêts? «
Note: 9/10
Petits parallèles et comparaisons entre les 2 versions VO et VF.
Les maisons d’éditions:
Sucher Punch Art of the film est sorti aux Etats-Unis aux éditions Titan book
Sucker Punch L’album officiel du film est disponible depuis le 7 avril 2011 aux éditions Le Pré aux Clercs.
Différences:
VO: la couverture met en avant Baby Doll, elle est cartonnée.
VF: les 5 héroïnes sont sur le même plan, la couverture est souple.
Les formats:
VO: 256 pages
VF: 27,6×21,7 cm
256 pages
Prix:
VO: 34 dollars 95 (en import entre 25 et 40euros).
VF: 24,90euros
Jusqu’au 13 avril, je vous propose de remporter 2 exemplaires de l’édition française par ici.
Copyright: Titan Books et Le Pré aux Clercs