Les causes du mal de dos
Dans cet article, je vous parle plus particulièrement du mal de dos le plus courant et souvent le plus invalidant : la lombalgie, familièrement appelée le « tour de rein ».
Différents facteurs peuvent déclencher le mal de dos. Une mauvaise position adoptée en travaillant, en dormant, un mauvais oreiller, une mauvaise posture conservée trop longtemps ou le levage de charges trop lourdes ou de façon inappropriée.
Les facteurs qui font que vous serez plus facilement atteint par ce mal sont plus particulièrement : le mauvais tonus des muscles dorsaux, mais aussi des abdominaux, un mode de vie sédentaire et bien sûr le surpoids (a fortiori l’obésité), ainsi que le tabagisme (ou plus exactement le stress qui est à son origine).
Aujourd’hui, les facteurs psychosociaux comme le stress chronique ou la dépression, sont de plus en plus souvent les éléments déclenchant du mal de dos.
Le mal de dos est accompagné d’une gamme de symptômes comprenant une douleur, une raideur musculaire, une faiblesse dans les jambes ou les pieds et, dans certains cas, une sensation de picotement ou de brûlure qui irradie le long de la jambe (la « sciatique ») ou du bras.
Il est en fait causé par les contraintes exercées sur les muscles et les ligaments qui soutiennent la colonne vertébrale. Pour cette raison, la localisation la plus fréquente est le bas du dos (lombalgie ou « tour de rein »), car c’est l’endroit qui supporte le plus de poids et subit le plus de contraintes mécaniques et où il peut même y avoir pincement des nerfs entre 2 vertèbres.
Découvrez l’émotion à l’origine de votre mal de dos
En prenant conscience des émotions qui sont à l’origine de votre mal de dos vous pourrez apporter les changements nécessaires dans votre vie pour éviter le retour de ce type de dysfonctionnement.
En ce qui concerne le mal de dos en général (voir plus bas pour la lombalgie), voici un extrait du dialogue intérieur que vous pourriez avoir, proposé par Jacques Martel dans « Le grand Dictionnaire des malaise et des maladies » :
« J’ai l’impression que ma vie est en danger, j’ai l’impression qu’on va me laisser tomber. Je ne supporte plus ce qui m’arrive, je peux même avoir l’impression d’être « bloqué au pieds du mur ». Je veux peut être me libérer de quelque chose en le plaçant derrière moi (dans mon dos). je suis profondément blessé, incapable d’exprimer ces émotions bloquées. Contrairement à un dos souple, les raideurs dorsales signifient orgueil pouvoir et refus de céder. J’ai l’impression d’être protégé après avoir caché ces choses derrière mon dos, je joue à l’autruche. J’ai une attitude rigide face aux situations de la vie. »
Si ce sont bien les émotions que vous ressentez, Jacques Martel vous propose alors de vous orienter vers les changements suivants :
« J’accepte de voir ce qui me dérange et de l’exprimer. Je me libère ainsi du fardeau que je portais. J’accepte que la vie me soutienne à chaque instant et je relève la tête. J’accepte de m’appuyer sur mes ressources intérieures, sur mon intuition pour atteindre mes objectifs.«
Pour le cas particulier de la lombalgie, votre dialogue intérieur serait :
« Je ressens une insécurité matérielle (travail, argent, biens) et affectives. « J’ai peur de manquer… », « Je n’y arriverai jamais… ». Je suis tellement préoccupé par ce qui est matériel que je ressens de la tristesse. Suite à une perte (emploi, départ enfant, séparation…) je vis une dualité car je veux la « qualité » et la « quantité ». J’ai tendance à en prendre trop sur mes épaules, à prendre les problèmes des autres sur mon dos et vouloir les sauver. Je ne me sens pas soutenu dans mes besoins de base et mes besoins affectifs et je me sens incapable d’assumer la dimension matérielle de ma vie. J’aime me sentir en sécurité dans ma routine et mes vieilles habitudes. Je suis inflexible et rigide et je voudrais être soutenu à ma façon. Je ne peux pas être pleinement heureux, il y a toujours une ombre au tableau « .
Et la façon de modifier vos émotions :
« Si j’accepte que les autres puissent m’aider à leur manière, je vais découvrir et prendre conscience que j’ai tout le soutien dont j’ai besoin. Je deviens ainsi plus autonome et responsable. Je laisse les fardeaux des autres. Je dois reconnaître ma valeur afin de m’épanouir au lieu d’attendre la reconnaissance des autres. J’en profite pour regarder ce qui se passe en moi. Ais-je bien pris le temps d’exprimer mes besoins ?« .
Je vous laisse quelques jours pour « digérez » et intégrer toutes ces informations, et dans la deuxième partie de cet article, je vous dirai comment soulager votre mal de dos et éviter qu’il « revienne ».
Portez vous bien.