Les symptômes prostatiques
Vous avez remarqué que vous deviez faire un effort de plus en plus important pour uriner et vider complètement votre vessie.
C’est là le premier symptôme prostatique. Je ne vous entraînerai pas dans les grandes explications médicales, car ce problème n’est en général pas irréversible… s’il est pris à temps !
En fait, le vieillissement de la prostate, peut être compensé par l’utilisation de certaines plantes, une alimentaire adaptée et quelques exercices simples à effectuer, avant que d’autres symptômes prostatiques n’apparaissent comme l’irritation ou la douleur.
Si vous n’avez pas encore de problèmes de prostate, pensez quand même à faire ce qu’il faut dès maintenant pour les éviter, ou retarder le plus possible leur apparition.
C’est malheureusement un trouble fréquent
L’Organisation Mondiale de la Santé, annonce que 80% des hommes sont susceptibles de souffrir de trouble de la prostate au cours de leur vie, que 30% auront probablement besoin d’une intervention chirurgicale, et enfin que le cancer de la prostate compte pour 25% des cancers masculins.
Waouh ! Ces raisons sont-elles suffisantes pour que vous suiviez les conseils (naturels bien sûr) que je vous donne dans cet article ?
Comment naissent les problèmes de prostate
cancer prostatique
Cette glande d’une vingtaine de grammes entoure l’urètre, le canal d’évacuation de votre vessie.
Avec l’âge, la combinaison d’une mauvaise alimentation et d’activités inadaptées, elle peut gonfler (hypertrophie, prostate grosse) et étrangler l’urètre (canal qui arrive de la vessie). Le passage de l’urine devient alors de plus en plus difficile.
Si vous avez peur de développer un adénome prostatique, voire un cancer prostatique, n’hésitez surtout pas à consulter votre médecin pour faire vérifier votre taux de PSA (antigène prostatique spécifique).
Si vous deviez en passer par la chirurgie
En cas d’ablation (suppression chirurgicale de la prostate), son absence se fera sentir au niveau de la libido et comme les prostaglandines (substances hormonales) qu’elle sécrète aident les spermatozoïdes à nager vers l’ovule, vous aurez sans doute des problèmes de stérilité secondaire.
Je ne passerai pas en revue les effets non désirés des médicaments habituellement employés dans les troubles de la prostate. Il vous feraient peur, et ce n’est pas le but de mon article.
Pour éviter d’en arriver là, mettez en œuvre tous les conseils que je vous donne ci-après.
Comment combattre naturellement cette hypertrophie ?
– Mangez souvent des aliments riches en zinc : huîtres, lentilles, haricots blancs secs, viande de cheval et de veau, farine de blé, palourdes, graines de soja entières, graines de tournesol, de sésame.
– Mangez des graines de courge (ou de citrouille). En plus d’être riche en zinc, la graine de courge contient aussi une substance (bêta-sitostérol) très importante pour la prostate (elle réduit aussi le mauvais cholestérol !). Vous pouvez la trouver sous forme concentrée dans les magasins de produits naturels.
Vous pourriez aussi assaisonner vos salades avec de l’huile de citrouille !
– Le pollen d’abeille est un autre produit efficace dans le traitement de l’hypertrophie de la prostate.
– En cas d’inflammation et d’irritation, prenez du pollen de seigle (évitez d’abord les irritants comme le café, les mets relevés et l’alcool !).
– Les suppléments de zinc peuvent être utiles.
– Les bains chauds et une plus grande fréquence de l’éjaculation calment en général les douleurs éventuelles.
– Il est recommandé d’éviter les “mauvaises” graisses (viande rouge, produits laitiers) et par contre d’utiliser le plus souvent possible des “bonnes” graisses : huile d’olive, de soja, de tournesol, de colza, etc.
Et pour votre plaisir et le bien-être de votre prostate, consommez :
– ail ; soja et haricots noirs ; aliments à base de tomates cuites (sauce tomate, pizza…) ; fraises.
Aide par la phytothérapie
Deux plantes peuvent vous aider.
- La baie de sabal (Serenoa repens), ou palmier nain, vous apportera les mêmes résultats que certains médicaments mais sans les effets secondaires (notamment, l’impuissance).
- Le prunier d’Afrique (Pygeum africanum), permet de réduire l’inflammation et l’enflure relativement rapidement (2 mois). Il agit d’une part, en réduisant la taille de la prostate ; d’autre part, en traitant les problèmes d’érection et d’infertilité (s’ils ont été causés par un trouble prostatique).
Vous trouverez ces produits sous forme de gélule de poudre ou de liquide dans les magasins de produits naturels et en pharmacie.
Aide par l’activité physique
- Si vous passez beaucoup de temps assis, il est évident que votre « plancher pelvien » (triangle compris entre les « pointes » des fesses et le pubis) subit une pression permanente qui comprime la prostate.
Si vous devez rester longtemps assis (au bureau, dans un véhicule, sur une machine, etc.) faites régulièrement des pauses pour vous étirer et marcher. Votre prostate vous remerciera (ainsi que vos yeux, votre dos et vos nerfs !).
- Pratiquez l’exercice du cerf : Cet exercice consiste tout simplement à contracter le groupe de muscles qui va du coccyx au pubis (plancher pelvien). Au début, faites une série d’une dizaine de profondes et longues contractions, 2 à 3 fois par jour. Après la phase de contraction, relâchez lentement. Par la suite, augmentez le nombre de contractions (séries plus longues).
Cet exercice peut se pratiquer n’importe où : en voiture, dans une file d’attente, etc.
- éviter les sports qui compriment le plancher pelvien (notamment le vélo ou le cheval) ou utilisez des selles spécialement conçues pour dégager le plancher pelvien.
Conclusion
Toutes ces conseils pourraient vous éviter une opération !
Dès le premier symptôme prostatique (difficulté à uriner) mettez tout en œuvre pour éviter d’en arriver aux médicaments ou pire, à la chirurgie.
Vous avez lu dans cet article que pouviez sauver votre prostate par des méthodes naturelles. Alors, agissez tout de suite !
Portez-vous bien !