Styka était le fils du peintre Jan Styka et le frère du portraitiste Tadé Styka.
Adam Styka, 1910 - par Jan Styka
Il quitta sa Pologne natale pour étudier l’art à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris avant de parcourir l’Algérie et la Tunisie en tout sens. Il exposa ses sujets orientaux à la Société des Artistes Français à partir de 1911.Seize peintures présentées au Salon des Peintres Orientalistes Français en 1914 attirèrent particulièrement l’attention pour leur luminosité. Styka retourna en Algérie avant d’entrer dans la Légion Etrangère lors de la deuxième Guerre mondiale. Dès que les hostilités furent terminées, il séjourné au Maroc surtout à Marrakech. C’est là qu’il peignit une série de tableaux représentant des couples racoleurs. Puis il se rendit en Egypte, peignit des buffles, des ânes et leurs conducteurs, ainsi que des porteurs d’eau plongés jusqu’aux genoux dans les eaux du Nil. Ces peintures, exécutées dans des tons de rouille et de bleu, indiquent des détails précis dans la lumière impitoyable. Des répliques de celles-ci et des scènes d’amours marocaines sont nombreuses. D’autres tableaux de Styka , du Soudan égyptien, sont plus dramatiques et inhabituels , comme la Chamelière nubienne, et des portraits de guerriers Bisharin, sauvages et armés. L’artiste retourna souvent en Afrique du Nord, où il vécu en nomade. Après la Deuxième Guerre mondiale, il émigra aux Etats-Unis où les dresseurs de chevaux sauvages et les cowboys retinrent son attention. Plus tard, il se tourna vers la peinture religieuse et s’installa à New York. Il a exposé dans presque toutes les capitales européennes, et d’importantes expositions eurent lieu à Buenos Aires (Witcomb Gallery) en 1932, et à Bruxelles l’année suivante. Bibliographie : Pierre Béarn, « Adam Styka » Edouard-Joseph, Dictionnaire Biographique des Artistes Contemporains, vol. 3, Paris, 1934