Bien sûr l'audace est à la mesure de chacun. Qu'importe. Ce qui arrive : toujours écrivant entre deux portes, deux escales, n'espérant plus guère être ni apprécié ni compris des éditeurs ni des libraires (les lecteurs, eux, étant très en avance sur ce qui se publie actuellement, sur les piles derrière lesquelles se cachent les "distributeurs"), je peux ainsi écrire pour moi-même, retrouvant, easy, une radicalité d'écriture. Qui pour tout dire m'a manqué. Le reste ? Qu'il courre le vieux monde, qu'il s'essoufle, qu'il crève.