Un peu d’évasion sur Pigut, juste pour se faire plaisir! Il faut dire qu’entre 20 et 27 ans, j’ai vécu plus de 5 ans à l’étranger durant lesquels j’ai passé au moins 3 ans vraiment « sur la route »… A 28 ans aujourd’hui (oulala ça passe vite!), les voyages font toujours partie de ma vie, même si pour le moment ce n’est que sous la forme de souvenirs et de projets. Je vais donc me mettre en mode nostalgie tout en restant dans la sphère culinaire pour vous parler de mon pêcher mignon : les fruits.
De haut en bas et de gauche à droite : fruits à cuillère, kiwi, tamarillo, feijoa.
Ayant vécu dans le plus grand archipel du monde, situé juste atour de l’équateur, j’ai découvert une diversité considérable de fruits plus exquis les uns que les autres. Et pourtant ce n’est pas en Indonésie que je vous amène cette fois, mais plus au sud encore. En ce moment, alors que le printemps se fait de plus en plus beau dans l’hémisphère nord, dans la région australe, l’automne suit son cours. En Nouvelle-Zélande approche la saison des « spoon fruits », comprenez « fruits à cuillère ». Cette appellation non-officielle désigne des fruits d’arrière saison qui se mangent à… la cuillère (merci à ceux qui ont suivi).
Autant vous dire que durant cette saison, les Pigut se sont régalés de l’autre côté de la planète. Personnellement j’ai sans peine dévoré des kilos de kiwis tandis que Mr. Screugneugneu ne se remettait pas de la trouvaille des surprenants feijoas. Nous avons également découvert les rougeoyants tamarillos et avons rapidement pris l’habitude d’ouvrir l’oeil pour dénicher dans les broussailles de délicieux (bien qu’un brin envahissant pour les forêts) fruits de la passion.
Oups... les Pigut n'ont rien laissé!
Les kiwis venus de Chine, tout comme les tamarillos et feijoas venus d’Amérique du Sud se plaisent bien sur ces îles d’Océanie pour le plus grand plaisir des néo-zélandais (et des voyageurs).
Le goût et la texture du tamarillo s’approchent de ceux de tomates en version acidulée.
Le feijoa légèrement granuleux possède des saveurs complexes quasi-indescriptibles tant elles sont exotiques pour un palais non averti. Ses arômes harmonieux rappellent à certains un mélange d’ananas, de goyave, de fraise, et l’on pourrait presque croire que de douces épices ont été injectées dans le fruit, c’est très étonnant.
Le kiwi vous le connaissez, ou plutôt vous croyez le connaître, parce que les différents kiwis fraîchement récolté au pays des kiwis, c’est autre chose croyez moi! Le parfum est incroyablement riche et le fruit cueilli bien mûr set doté d’une chair juteuse incomparable, c’est un régal à déguster les yeux fermés. Alors que je ne m’en nourri qu’occasionnellement en Europe, en Nouvelle-Zélande, j’en ai mangé et remangé sans jamais m’en lasser.
Il en est de même pour les fruits de la passion qui ont malheureusment tendance à coloniser les arbres endémiques mais qui offrent une expérience extraordinairement savoureuse à qui sait tendre la main pour les attraper.
Kiwi gold de Nouvelle-Zélande posant sur la plage
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Entre nous :
Connaissez-vous tous les fruits présentés dans cet article?
Quels fruits découverts lors de voyages ne parvenez-vous pas à oublier?