Le 8 avril 2011 - La Fondation Atlas et la Fondation Templeton lancent un concours d'essais, en français et de 1500 mots (+/- 10%) sur le thème suivant : "Le marché libre corrode-t-il le caractère moral ?". Le premier prix sera récompensé par un montant de 750 €.
Le deuxième prix : 500 €, le troisième prix : 350 €, le quatrième prix : 250 € et le cinquième prix : 150 €.
La date limite d'envoi (à : [email protected]) est le 15 mai 2011.
Les candidats pourront s'inspirer en partie de lectures disponibles dans notre Bibliothèque mais aussi du débat proposé sur ce site en janvier (voir ci-dessous) entre Jagdish Bhagwati, John Gray,Garry Kasparov, Quinqlian He, Michael Waltzer, Michael Novak, Bernard-Henri Levy, Kay S. Hymowitz, Tyler Cowen, Robert B. Reich, Ayaan Hirsi Ali, John C. Bogle et Rick Santorum. Ce débat intitulé "Le libre marché corrode-t-il le caractère moral ?" a été organisé par la Fondation Templeton.
Jagdish Bhagwati : "Au contraire."
Je peux témoigner à partir de mon expérience personnelle que si vous essayez de parler du marché libre sur les campus universitaires aujourd'hui, vous serez enterrés sous une avalanche de critiques de la mondialisation... Lire la suite
John Gray : "Cela dépend."
Le libre marché corrode certains aspects de caractère, tout en améliorant d'autres. Que le résultat soit bon ou pas, dans l'ensemble, dépend de comment l’on envisage une bonne vie... Lire la suite
Garry Kasparov : "Oui mais..."
... les autres systèmes sont pires. Le marché libre est un creuset de concurrence qui peut faire ressortir les plus vils instincts de la nature humaine... Lire la suite
Qinglian He : "Non."
Au cours des derniers siècles, le monde a pu constater les nombreuses façons dont un marché libre actif génère le progrès matériel et social tout en renforçant en même temps le caractère moral... Lire la suite
Michael Waltzer : "Bien sûr."
La concurrence sur le marché met les gens sous pression et les conduit à briser les règles ordinaires de conduite décente et puis à produire de bonnes raisons pour le faire... Lire la suite
Michael Novak : "Non... et puis oui."
À la naissance de l'Amérique, la plupart des sociétés étaient organisées sur la base d'une aristocratie foncière ou d'un puissant establishment militaire. Les fondateurs de l'Amérique ont rejeté ces modèles... Lire la suite
Bernard-Henri Levy : "Certainement. Mais vraiment ?"
Il est clair que la concurrence féroce des intérêts et des passions, la règle de l'argent fou, et le matérialisme comme mesure de toutes choses - en bref, le marché libre libéré de toutes les règles et régi uniquement par la cupidité ... Lire la suite
Kay S. Hymowitz : "Oui, trop souvent."
Les critiques comprennent à juste titre que le libre marché porte atteinte à l’organisation traditionnelle et locale dont les uns et les autres dépendent pour enseigner et maintenir la morale... Lire la suite
Tyler Cowen : "En moyenne, non."
En matière de morale, le marché libre fonctionne comme un amplificateur. En plaçant davantage de richesses et de ressources à notre disposition, il tend à renforcer et accentuer les tendances de caractère que nous possédons déjà... Lire la suite
Robert B. Reich : "Nous préférons ne pas savoir."
La plupart d'entre nous sommes des consommateurs qui cherchent à obtenir les meilleurs prix possible sur le marché... Lire la suite
Ayaan Hirsi Ali : "Pas du tout."
Il y a peu de consensus sur ce qui est moral, et encore moins sur ce qui corrode la morale. Un homme de foi mesure le caractère moral par la capacité de quelqu’un à se conformer aux exigences... Lire la suite
John C. Bogle : "Tout dépend."
La réponse dépend entièrement du type de marché dont nous parlons et de ce que nous entendons par « morale »... Lire la suite
Rick Santorum : "Non."
En fait, les marchés ont besoin de caractère moral s’ils doivent être vraiment libres, et des marchés vraiment libres, à leur tour, promeuvent le caractère moral.Lire la suite
Le fichier PDF de tous les essais.
Cette publication a été rendue possible par le soutien de la Fondation John Templeton. Les opinions exprimées dans ces publications sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de la Fondation John Templeton.