Le jardin des délices ...
L'ombre de mon âme sous une pluie de mots ,
que ton absence couvre de barreaux,
j'aimerais t'offrir le doux reflet que les étoiles ,
laissent dans tes larmes un voile ,
se teinte et se parent pour faire éclore ,
une mer d'éternité aux couleurs de l'aurore...
J'irais brûler mes nuits dans tes yeux ,
me fondre dans un songe , merveilleux ,
avec tant d'amour , bûlons nos âmes à l'orée du temps
pour que naissent les heures et le bonheur tout simplement ...
Abandonnés des cieux ,
sans aucune maladresse ,
j'aime les baisers que tu me donne avec les yeux ,
un vent frôle mon coeur et me les offre en caresses ,
qu'il me plaît à subir comme de troublants aveux ...
J'irais cueillir nos ombres calices ,
Frémir comme l'aube à l'horizon , au jardins des délices
Subtiliser la douceur de tes murmures pastels ,
dans l'alcôve d'une confession atemporelle ...
Toi , muse , qui de tes mots charme mon coeur ,
tu délivres et soulage mon être et sa douce noirceur ,
Dans une voûte de vermeil aux mille voluptés ,
j'y suspend l'extase de mes livres soupoudrés ...
Le crépuscule dans une lumière boréale ...nous berce de son étreinte ...
Je rêve de ta peau , comme d'un chimerique présage , comme d'une douce empreinte
parfum d'un baiser nocturne , la douceur d'un paysage ,
la lueur clandestine de nos mirages ...
Je peins ces aléas sur mon coeur amoureux ,
qui naissent sur mes lèvres en muets orages ,
et s'échouent sur ton être , alanguis et brumeux ...
Entre ces lacs magiques ,je te condamnerais à ne voir que le mien ,
dans ces lacs , mon visage angélique , tu n'y verra que le mien
mes pas caressent l'ombre de ta voix ,
dans un perpétuel soupir qu'es mon émoi ,
déchirer les nuages pour dominer le paradis ,
qui sera le sanctuaire de nos nuits ...
Détrôner et tourmenté les cendres distinctes
d'une tombe au charme parfumé d'absinthe ...
Ton regard laisse s'échapper ses désirs qui se tordent ...
à mes sortilèges dans mon piège d'amour qui t'attendent ,
Je sais , l'éphémere échappe de tes refrains acrylique ,
tu es l'égérie de mes soupirs , de mon entrain
mon embruns diaboliques ,
j'ai trouvé des pétals au creux de ma main ,enflammant mes sens d'une frêle empreinte ,
cachant nos lumières de pluvieux matins ,
et mêlant à nos corps le doux chant se leur plainte ...
dans l'ivresse , je t'offrirais l'univres des tes caprices ,
qui tendrement se dessinent sur de muets horizons ,
ou les tempêtes guideront ce délicieux supplice
au temple de nos sourire et de nos horizons ....