Environ 10 % des puces sont porteuses de B. Henselae. En France 1/3 des chats est séropositif aux bartonelles et environ un sur dix présente ces agents dans le sang.
Les animaux sont asymptomatiques dans la plupart des cas, même si ces bactéries sont suspectées de jouer un rôle dans les stomatites, uvéites, infections urinaires...
Il arrive assez fréquemment qu'un propriétaire de chat soit griffé ou mordu par son animal. Le risque de développer la maladie des griffes du chat n'est donc pas négligeable. Chez l'homme, la bactérie provoque le plus souvent des symptômes bénins, limité à une réaction d'hypertrophie ganglionnaire. Mais chez des individus immunodéprimés, la bartonellose peut se manifester sous des formes graves, comme des troubles vasculaires cutanés ou hépatiques... Ceci peut légitimement inquiéter les personnes concernées qui possèdent un chat.
Lutte intégrée contre les puces
Les puces sont les vecteurs des bactéries. Lorsqu'un chat cohabite avec une personne fragilisée par un traitement (ou une maladie à immunodépressif, une lutte intégrée drastique contre les puces est primordiale :
appliquer chaque mois un traitement efficace,
éviter la formation de réservoir de puces dans l'habitat (utilisation d'un régulateur de croissance des insectes sur l'animal)
accélérer la disparition des sites d'éclosion préexistants (traitement direct de l'habitat) si nécessaire.
Si une prise de sang révèle une bactériémie chez le chat, il recevra en plus des antibiotiques durant quelques semaines. Ce traitement n'est pas utile si tous les membres de la famille sont en bonne santé.