Il y a un an jour pour jour Luc Chatel, ministre de l’Éducation, lançait les États généraux de la sécurité à l’école (7 et 8 avril 2010).
Depuis un an, rien n’a été fait ni pour entendre, ni pour traiter les difficultés des professeurs qui sont en première ligne face aux violences à l’école. L’année scolaire 2010-2011 s’écoule comme les précédentes.
Devant cette absence de prise en compte du gouvernement, SOS Éducation a décidé de réagir en créant l’observatoire de la souffrance des professeurs.
SOS Éducation très impliquée sur le sujet de la violence à l’école, a reçu des centaines de témoignages. Ces professeurs racontent purement et simplement ce qu’ils vivent à l’école.
« Il est nécessaire de leur donner la parole, ce qu’ils vivent est trop grave pour être passé sous silence », demande Olivia Millioz, porte-parole de SOS Éducation.
« Ces professeurs qui nous envoient leur cris d’alerte ne le font pas que pour eux, ce n’est pas vrai, ils le font d’abord pour tous les enfants qui fréquentent ces classes difficiles », précise Olivia Millioz.
l’observatoire de la souffrance des professeurs propose à chacun de faire connaître directement à son député ce qui se passe dans ces classes, pour ces professeurs. Chaque électeur demande à son député de relayer l’information auprès du ministre pour qu’il entende enfin la souffrance de ces professeurs.
Des professeurs injuriés, menacés voire frappés par leurs élèves ne correspond pas aux valeurs que SOS Éducation porte et défend pour l’école. C’est pourquoi l’association a décidé de porter son action à travers un site qui demande à chacun de prendre ses responsabilités.
ebook gratuit téléchargeable sur le site de
l’observatoire de la souffrance des professeurs.
Contact presse : Olivia Millioz – 01 45 81 22 67