Les raisons en sont multiples : l’origine parisienne d’une majorité de futurs habitants, où l’offre de transports publics est incroyablement riche, une sensibilité particulière aux problèmes environnementaux (le choix d’investissement dans un programme à dimension écologique ne semble pas être un hasard), des arbitrages budgétaires (l’enveloppe nécessaire à la possession d’un véhicule ne cesse de s’accroître), et, pour certains, la non-détention du permis de conduire (saisit-on l’utilité d’un tel sésame quand on grandit en ville ?)…
Tous ceux qui préfèreront convertir leur place de parking en cave, lieu d’entreposage, dans l’hypothèse où les places de stationnement de la résidence seraient boxables (rendez-vous à la première Assemblée Générale de la copropriété pour examiner la question !) pourront, dès lors, être séduits par une solution de voiture en autopartage, pour des utilisations occasionnelles, en complément de l’offre de transports publics disponible.
Si l’on a déjà évoqué l’offre Autolib’ dans un billet précédent, on connaît désormais les emplacements des 3 futures stations romainvilloises : rue Louise Dory, avenue Pierre Kérautret et rue Marcel Ethis, que complètera une solution de voitures en autopartage (comme Mobizen ou Okigo ?), située dans la future ZAC de l’Horloge, dans le bas-Romainville.
Enfin, des sites comme Voiturelib’, Livop ou Zilok permettent la location de voitures entre particuliers : des véhicules sont manifestement disponibles dans un environnement immédiat, aux Lilas notamment…
Dernière solution à envisager : la mutualisation de l’achat d’un véhicule (électrique par exemple !) entre résidents…
On le voit, de multiples solutions existent pour échapper à l’acquisition d’un véhicule personnel, dès lors que l’on franchit le périph’ : ce sont les concessionnaires automobiles qui vont faire grise mine !