La fin d'un mariage idyllique. Du vivant de Jean-Louis Dumas, ancien PDG de la Maison Hermès, il s'agissait d'un mariage idyllique allant même jusqu'à confier à Jean Paul Gaultier la création du prêt-à-porter féminin avec le poste de Directeur Artistique. Cependant, les relations se sont distendues dès sa mort. Sept ans de bons et loyaux services dont la fin approche à grands pas. Le divorce est annoncé. Hermès revend sa part dans le capital de la Maison Jean-Paul Gaultier, soit près de 45% du capital. Ce n'est certes pas la majorité (qui, elle, est détenue par le créateur lui-même) mais suffisamment pour les futurs acquéreurs pour imposer une certain vision marketing à la Maison française. A cela s'ajoute la vente par Jean Paul Gaultier d'une partie de ses propres parts dans le capital de sa Maison (même si ça restera une part marginale de ses 55%) afin de pouvoir financer son développement à l'international et, notamment, en Asie.
Foule se presse alors au portillon. En effet, trois candidats sont pressentis à la reprise de ces parts : le groupe Puig (Nina Ricci, Paco Rabbane, etc.), la Maison suisse Richemont et le chinois Fung Capital (Cerruti, Robert Clergerie, etc.). Mais d'autres noms sont aussi évoqués comme la Maison PRADA... A ce jour, difficile de prévoir qui sera le repreneur et quelles seront les conséquences de cette nouvelle alliance car aucune décision n'a encore été prise (les dossiers des repreneurs sont encore à l'étude). Il reste, cependant, fort à parier que cela annonce une mini révolution dans le monde de la Mode.
En tous cas, on aura de cesse de parler du sale gosse de la Mode durant cette année 2011...