« L’esprit grande prairie » ressemble à « Rio Grande » ou à « Quelque chose de Tennessee »... Cette chanson interprétée par Eddy Mitchell et écrite par Alain Souchon ne pouvait que me plaire. J’aime la mélodie et j’aime le titre. Il résonne de toute la légende américaine, convoque en moi le souvenir des plaines du Far-West et des Etats de Névada, Big Wyoming ou Montana parcourus dans « La Route, la Poussière et le Sable ».
Il résonne encore de ce « Wilderness » que j’ai cherché dans le grand nord de l’Ecosse et dans les romans de Jack London, les aventures et la mémoire affective du chien Buck dans « the call of the Wild », (l’Appel de la Forêt)... Je lisais ce récit à 10 ans dans une collection pour enfants, et je l’ai redécouvert après, à trente ans, dans toute sa subtilité humaine...
Un jour, dans une petite ville du sud de l’Ecosse, juste après mes aventures aux Etats-Unis, je suis tombé sur une réserve naturelle dédiée à l’homme qui avait « inventé » les grands parcs américains, John Muir... Lui aussi avait « l’esprit grande prairie » ! Et, au cœur de l’aventure de « la Route, la poussière et le sable », « le petit Eric s’appelle John, et le petit Pascal s’appelle Lucky !