Hulot et Borloo, nouvelles épines du PS et de l’UMP ?

Publié le 08 avril 2011 par Jeunegarde

Deux nouvelles candidatures plus ou moins annoncées hier pour l’élection présidentielle de l’an prochain : celle de Nicolas Hulot et de Jean-Louis Borloo. Le premier, dont l’annonce officielle devrait intervenir la semaine prochaine, sera candidat aux primaires d’Europe écologie-Les Verts face à Eva Joly. Après une valse-hésitation, le célèbre animateur télé se jette dans l’arène politique. Il aurait obtenu l’élargissement du corps électoral aux sympathisants mais pas le report de la date des primaires prévues en juin prochain et qui du coup le pousse à s’engager et à mobiliser rapidement ses soutiens.

Autre annonce faite hier soir chez Arlette Chabot, celle de Jean-Louis Borloo, qui confirme ce que craignait la direction de l’UMP, à savoir le retrait du parti présidentiel du Parti radical valoisien et la création d’un nouveau parti politique de centre droit «alliance républicaine, écologiste et sociale» qui aura vocation à présenter un candidat à l’élection présidentielle et pour lequel il se dit prêt à porter les couleurs. Ne lui reste plus qu’à rassembler la famille centriste et notamment François Bayrou.

La popularité de ces deux nouveaux candidats ne doit pas rassurer du côté de Solférino et de Nicolas Sarkozy après la forte montée du Front national. On tente tout de même de faire bonne figure à l’UMP. Pour Nadine Morano, « Jean-Louis Borloo a pris une décision personnelle consistant à dire « on va habiter dans des appartements séparés mais dans la maison », « Mais je n’ai entendu ce soir aucune divergence d’idées ou de convictions entre Jean-Louis Borloo et nous », « Ce qu’il propose en matière d’emploi et d’alternance c’est exactement notre programme. Donc sa demande est satisfaite ». »Il y a une volonté d’émancipation, mais j’espère que le moment venu il saura respecter le choix de l’unité de la famille », « Mais il ne faudrait pas reconstituer la droite la plus bête du monde, c’est-à-dire la droite divisée d’avant 2002 (date de la fondation de l’UMP) qui nous a menés à des échecs », a-t-elle prévenu.

On attend désormais des déclarations locales, notamment celle de Monsieur Gabouty, représentant du Parti radical valoisien en Haute-Vienne et de Vincent Léonie, fidèle lecteur de la Jeune-Garde


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