Familles recomposées c’est pas gagné : Chamoulaud le sait, expliquer que piquer dans la caisse ce n’est pas respectueux de la vie en communauté c’est aussi compliqué à expliquer à son beau-fils qu’à Monfort. C’est le prix à payer,
Le public a disparu, les jingles criards aussi. Aujourd’hui Stade 2, c’est du reportage, de l’image, moins de bling bling et davantage de Romera président de la société des journalistes. Le coup de pinceau est avant tout moral : Nelson est toujours là. Mais il ne parle plus de ses amis nucléaires, juste des questions web, d’internautes et de Lille peut-il être champion de France. Quand on est un vrai patriarche, on manie le compliment aussi bien qu’on évite le coiffeur. Chamoulaud a tout compris, pour la paix des ménages un duplex avec Peyron en vacances au large de la Catalogne est parfois un compromis nécessaire.
Du Boyon plein les fouilles
Du reportage ils en voulaient, ils en ont eu. Ouvrir sur Thomas Bouhail confirme la tendance que le public en plateau n’est plus le bienvenu. Stade 2 revient aux sources, 32 minutes d’interview rugby, juste à attendre que Saint-André daigne enfin féliciter son frère, c’est le service minimum et peut-être qu’un jour les gens connaîtront la ProD2. Lartaud a pu acquiescer, il prouve qu’à 18 ans on peut avoir le LOU. Le fantôme de Salviac, lui, a versé une larme. L’absence de pute et la présence d’une enquête sur la communication des sportifs sur Internet, avec Chabal qui tente de faire une phrase, c’est remuer le pathos dans la plaie.
Au moins, Karembeu n’est donc plus là toutes les semaines. Insipide, finalement c’est un compliment.