Les filles dans les écoles : Maeva Guegen, ENSIP

Comment se passe au quotidien votre cursus en tant qu'élève-ingénieure ?

Etant dans une filière majoritairement féminine, mon quotidien au niveau scolaire se passe sans problème. Les matières ne sont pas spécifiquement plus faciles pour les hommes que pour les femmes. En ce qui concerne la vie extrascolaire et le sport, les élèves s'organisent tous les ans pour créer des clubs variés (théâtre, musique, échecs, danse, photo et vidéo par exemple) et des entraînements de sports collectifs (handball, football, volleyball et basketball essentiellement). Ainsi chaque élève peut trouver des activités qui lui correspondent au sein de l'école, étant donné la diversité de celles proposées.

Avez-vous éprouvé des difficultés au sein d'un environnement plutôt masculin ?

A l'Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Poitiers (ENSIP), la tendance dans ma promotion est de 35 % de femmes. Cependant, je n'ai jamais personnellement ressenti cet écart entre les deux sexes. En effet, j'ai fait partie du Bureau Des Etudiants en tant que co-présidente en binôme avec un homme, et notre équipe était composée de 10 femmes et 10 hommes. Je trouve que cela souligne le fait que les élèves-ingénieures souhaitant participer à la vie de l'école le peuvent facilement, et que leur point de vue sera tout de même entendu et écouté.

Quelles sont vos attentes en tant que femme pour votre avenir professionnel ?

En ce qui concerne mon avenir professionnel, je souhaite bien entendu que l'égalité homme-femme soit respectée aussi bien dans mon salaire que dans le degré de confiance qui me sera accordé.  Je ne vois donc pas de différence entre mes objectifs professionnels et ceux de n'importe quel élève-ingénieur, et il me semble que c'est également le sentiment des élèves-ingénieures de ma promotion.