LE MONDE DES LIVRES | 07.04.11 | 11h32 • Mis à jour le 07.04.11 | 11h32
Le 28 septembre 2010, à Berne, en Suisse, David John Moore Cornwell, alias John le Carré, donne au Monde “ce qui est peut-être (sa) dernière interview” (dans le supplément M de décembre 2010). A presque 80 ans (en octobre), et alors que sort, à Londres, son vingt-deuxième roman, Our Kind of Traitor (Un traître à notre goût) - qui paraît aujourd'hui en France -, l'écrivain britannique n'a jamais été aussi actif. Mais il n'a plus de temps à perdre avec “la publicité”, ni d'ailleurs avec les honneurs (il vient de demander que l'on retire son nom de la sélection du prestigieux Man Booker Prize). Non, il a des livres à écrire, des injustices à épingler, des impostures à dénoncer…
Depuis la chute du mur de Berlin, depuis qu'il a abandonné le roman d'espionnage “classique”, il s'en est presque fait une obligation morale : le monde marche sur la tête et quelqu'un - l'écrivain, l'artiste, l'outsider - doit avoir le courage de le dire.
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