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En attendant, filez chez votre libraire ou dans votre bibliothèque chercher le dernier numéro (164) de la revue Le Débat... l'article de Nathalie Heinich est très bien. Les autres, je ne les ai pas encore lus.
Avons-nous vraiment besoin d'un ministre de la
Culture ?
N'y a-t‑il pas contradiction entre l'objet culturel et le projet de le faire dépendre d'une politique publique ? Voilà un bon moment que la polémique se poursuit. Au-delà de la querelle sur
les principes, la bonne méthode pour avancer est peut-être de regarder un exemple de près. C'est la démarche qu'adoptent Jacques Rigaud et Olivier Duhamel à propos de ce que fut en son temps
l'action de Jacques Duhamel. Ils en dégagent la philosophie où la modestie se conjugue avec l'efficacité. En contrepoint, Nathalie Heinich fait ressortir combien, entre l'excès d'encadrement et
le laisser-faire, il existe un espace fécond.
Ou bien, retrouvez sur la toile (artclair.com), si vous ne les avez déjà lues, les réflexions de Bernard Stiegler
L'oeil : Philosophe, directeur de l’IRI, l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou, vous analysez les conséquences du consumérisme dans le champ culturel. Quelles sont-elles ?
Bernard Stiegler: Dans l’art et
la culture, comme dans tous les domaines, le consommateur a remplacé l’amateur. L’audimat et le marketing ont fait leur entrée dans les musées. Les publics sont devenus des audiences au sens des
grands médias de masse. Il est affligeant de constater qu’un visiteur du Louvre consacre en moyenne 42 secondes à chaque œuvre : c’est du zapping. Le rapport aux œuvres devient de plus en plus
quantitatif, et les grands musées se focalisent sur leur fréquentation. Ce consumérisme est à l’opposé de cette relation éminemment qualitative et intime qu’un amateur d’art entretient avec les
œuvres. à
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