Etats-Unis, Missouri, Stanford. 1981, Jim Lamar vétéran de la guerre de Vietnam revient s’installer dans la maison de ses parents. Depuis la fin de la guerre, il n’avait donné aucun signe de vie. Ses parents sont décédés depuis longtemps. La ferme laissée derrière eux et convoitée a été vidée, pillée par les habitants peu scrupuleux. Jimmy âgé de 13 ans, fils d’un fermier voisin fait la connaissance de Jim. Son retour est vu d’un mauvais œil par les habitants qui n’espèrent que son départ.A travers le récit de Jimmy, on se prend des claques. Aussi cuisantes que la chaleur d’été de cet état et sonnantes comme les sujets traités dans ce livre. Vous êtes prévenus. Stanford, une ville flanquée de sa terre plate où les silos agricoles jalonnent le ciel et qui borde le fleuve Mississpi. Jimmy aime s’isoler près d'un lac. Oublier son père et sa mèrepeu causants. Du jour au lendemain, Jim Lamar revient à Stanford. Les langues se délient : ses parents sont morts sans avoir eu de ses nouvelles. Pourquoi est-il là ? Par le plus grand des hasards, Jimmy le rencontre. Au début, le jeune garçon est mal à l’aise, son père ayant contribué à « nettoyer » la maison des Lamar. Les habitants racontent que ces gars revenus de la guerre sont changés à tout jamais.En l’espace d’un mois, Jim racontera par bribes la guerre et son histoire. La guerre, sa dureté mais aussi celle qui forge des liens forts entre des gars venus combattre. Sans tout dévoiler, il est question de la ségrégation, des préjugés, de la religion et de la discrimination qui endosse plusieurs manteaux. Mais, aussi de cette fraternité et de la quête que chacun poursuit. J'ai été secouée, interpellée et j'ai eu les yeux noyés de quelques larmes.Dépaysementassuré, on se croit au Missouri car l’auteur possède une écriture qui fait appel à l'ensemble des sens. Seul petit bémol : à force le langage familier, n’oublions pas que Jimmy est âgé de 13 ans, peut lasser. Voici un premier roman d’un auteur français à suivre de très, très près ! Merci à Fransoaz pour le prêt, la prochaine lectrice sera Griotte. Un livre lu dans le cadre de la 9ème édition du prix des lecteurs du Télégramme.
Etats-Unis, Missouri, Stanford. 1981, Jim Lamar vétéran de la guerre de Vietnam revient s’installer dans la maison de ses parents. Depuis la fin de la guerre, il n’avait donné aucun signe de vie. Ses parents sont décédés depuis longtemps. La ferme laissée derrière eux et convoitée a été vidée, pillée par les habitants peu scrupuleux. Jimmy âgé de 13 ans, fils d’un fermier voisin fait la connaissance de Jim. Son retour est vu d’un mauvais œil par les habitants qui n’espèrent que son départ.A travers le récit de Jimmy, on se prend des claques. Aussi cuisantes que la chaleur d’été de cet état et sonnantes comme les sujets traités dans ce livre. Vous êtes prévenus. Stanford, une ville flanquée de sa terre plate où les silos agricoles jalonnent le ciel et qui borde le fleuve Mississpi. Jimmy aime s’isoler près d'un lac. Oublier son père et sa mèrepeu causants. Du jour au lendemain, Jim Lamar revient à Stanford. Les langues se délient : ses parents sont morts sans avoir eu de ses nouvelles. Pourquoi est-il là ? Par le plus grand des hasards, Jimmy le rencontre. Au début, le jeune garçon est mal à l’aise, son père ayant contribué à « nettoyer » la maison des Lamar. Les habitants racontent que ces gars revenus de la guerre sont changés à tout jamais.En l’espace d’un mois, Jim racontera par bribes la guerre et son histoire. La guerre, sa dureté mais aussi celle qui forge des liens forts entre des gars venus combattre. Sans tout dévoiler, il est question de la ségrégation, des préjugés, de la religion et de la discrimination qui endosse plusieurs manteaux. Mais, aussi de cette fraternité et de la quête que chacun poursuit. J'ai été secouée, interpellée et j'ai eu les yeux noyés de quelques larmes.Dépaysementassuré, on se croit au Missouri car l’auteur possède une écriture qui fait appel à l'ensemble des sens. Seul petit bémol : à force le langage familier, n’oublions pas que Jimmy est âgé de 13 ans, peut lasser. Voici un premier roman d’un auteur français à suivre de très, très près ! Merci à Fransoaz pour le prêt, la prochaine lectrice sera Griotte. Un livre lu dans le cadre de la 9ème édition du prix des lecteurs du Télégramme.