Il ajoute : « Ça peut paraître surréaliste de décoller d'ici où il y a la plage... Mais quand j'arrive là-bas, je ne pense plus au soleil corse. » Quand son avion se rapproche des côtes libyennes, Manuel fait quelques petits exercices respiratoires. « Je me réoxygène le cerveau, bouge les doigts, le corps. Un peu comme un boxeur. » « Je suis heureux dans le sens où j'applique le cœur de mon métier. Professionnellement, c'est un accomplissement. » Les pilotes ressentent-ils une certaine excitation ? « On évite ce mot, répond le colonel Bometon. Ça ne plaît à personne d'aller bombarder des gens. On est des pros, on fait notre métier. Mais la règle n° 1, c'est d'éviter les dommages collatéraux. » Il est 14 h 55, le Mirage 2000 revient à la base. Il n'a pas ouvert le feu.
Solenzara - Des avions français continuent d'effectuer des missions contre le régime de Kadhafi
Publié le 07 avril 2011 par QuiricusIl ajoute : « Ça peut paraître surréaliste de décoller d'ici où il y a la plage... Mais quand j'arrive là-bas, je ne pense plus au soleil corse. » Quand son avion se rapproche des côtes libyennes, Manuel fait quelques petits exercices respiratoires. « Je me réoxygène le cerveau, bouge les doigts, le corps. Un peu comme un boxeur. » « Je suis heureux dans le sens où j'applique le cœur de mon métier. Professionnellement, c'est un accomplissement. » Les pilotes ressentent-ils une certaine excitation ? « On évite ce mot, répond le colonel Bometon. Ça ne plaît à personne d'aller bombarder des gens. On est des pros, on fait notre métier. Mais la règle n° 1, c'est d'éviter les dommages collatéraux. » Il est 14 h 55, le Mirage 2000 revient à la base. Il n'a pas ouvert le feu.