veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, prenez quelques secondes pour lire le descriptif afin de mieux saisir le concept, merci.
Le rose pour une fille, le bleu pour un garçon et l'arc-en-ciel pour les gais et lesbiennes.
Choisit-on celui ou celle qu'on est? Choisit-on d'être ce qu'on est? Choisit-on sa culture? Est-ce que ce monde-ci, ce monde des humains, on nous laisse choisir ou on nous laisse cette prétention qu'on choisit d'être quelqu'un et de faire quelque chose plus tard?
Tout est centré sur l'éducation qu'on reçoit de nos parents ou de nos tuteurs, tutrices... C'est une des bases fondamentales de l'enseignement de la vie.
Mais... chassez de votre tête que le garçon ou la fille devient lesbien, lesbienne par choix. Et chassez encore davantage de votre tête qu'un homme vire aux hommes et qu'une femme vire aux femmes, du jour au lendemain par choix. Juste parce que l'un ou l'autre en a assez du sexe opposé.
On l'est et on le devient pas. C'est en soi dès la naissance et cela a été irrévocable avant de prendre naissance. Car, à la venue de la mort, nous visionnons tout le déroulement de notre vie du début jusqu'à l'instant avant que l'âme quitte le corps.
Et avant la naissance, nous visionnons tout le déroulement de notre vie avant que l'âme intégre le corps. Il n'y a que le temps de la semence, qu'elle soit hâtive ou tardive. La germination de nos sens et de nos états se font selon la perception de ce déroulement de notre vie. Avec le soutien de nos parents ou de nos tuteurs, tutrices pour ce niveau de cheminement.
Mardi 5 avril 2011. Heure- 16:28
Vous êtes, mesdames et messieurs, conviés à visionner cette émission d'Humour avancée dans l'heure.
snorounanne - Bienvenue à vous mesdames et messieurs, nous sommes à l'émission d'Humour et pour ce deuxième volet, nous recevons comme invitée, madame Nathalie Ricard, mère lesbienne. Le sujet sera, bien entendu, sur nos parents lesbiens. Bonjour madame Ricard!
Nathalie Ricard - Bonjour madame d'Humour.
sujet traité avec des traitements de textes
snorounanne - Pour la plupart des gens, élever un enfant dans une famille lesbienne ne va pas de soi, c'est une réalité qui dérange et déstabilise. Votre livre qui s'intitule, Maternités lesbiennes. Un mémoire de maîtrise couronné du grand prix de l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF/UQUAM), démontre qu'il y a place pour une famille différente. Racontez-nous un peu votre histoire.
Nathalie Ricard - Moi même conjointe d'une maman lesbienne, j'a décidé de me consacrer à ce sujet après avoir constaté qu'il a fait l'objet de peu de recherches sur le sujet en français. Il y a eu beaucoup de travail de débroussaillage à faire... et il faut le dire, il y avait beaucoup de préjugés, même au niveau universitaire.
snorounanne - Heureusement, les résistances se sont estompées avec le temps, et votre travail a très bien été reçu par vos pairs. Votre objectif était de comprendre où se situait l'identité des lesbiennes à travers la mouvance sociale. Vous avez été témoin de lesbiennes qui parlaient de leur vécu comme mères lesbiennes ou comme conjointes de maman lesbienne.
Nathalie Ricard - Oui précisément et à partir d'entrevues individuelles, de témoignages, de discussions de groupe, d'ateliers, de tables rondes, de forums axés sur la question, j'ai constaté que si certaines femmes le vivaient très ouvertement, bien des femmes rencontrées étaient encore dans le placard ou étaient complètement cachées.
snorounanne - Lors de vos entrevues, la diversité des réalités vous a d'abord étonné. Une diversité très marquée, qui dépend de la manière dont la lesbienne est devenue mère. Dans le cadre d'une relation hétérosexuelle, à la suite d'une rencontre hétérosexuelle fortuite. Par adoption, par insémination artificielle avec un donneur anonyme ou avec la présence ou non du père biologique dans le décor.
Nathalie Ricard - C'est ce qui peut se produire quand vient le temps de prendre la décision d'avoir un enfant ou des enfants. J'ai eu le goût de parler de familles lesbiennes plus que de mères lesbiennes. C'est un thème plus englobant, bien que le terme, ainsi utilisé, soit réducteur, parce qu'on met tout à coup une sexualité sur le mot famille. Il est plus correct de parler d'enfants que prennent en charge des lesbiennes.
snorounanne - Pis, Il faut rappeler qu'une famille est une cellule intergénérationnelle. Des lesbiennes pourraient, par exemple, s'occuper de leurs parents et seraient une famille lesbienne. Mais, dans votre livre, il est question uniquement d'adultes responsables d'enfants, dont la particularité est que ces mères sont lesbiennes. La reconnaissance de cette nouvelle réalité sera peut-être le prochain cheval de bataille du militantisme homosexuel.
Nathalie Ricard - Avec la reconnaissance du conjoint de même sexe, le couple est reconnu, mais pas la filiation qui échappe à cette reconnaissance sociale. Cette situation n'est évidemment pas idéale pour l'enfant.
snorounanne - Pourquoi n'y a-t-il pas eu de mobilisation des parents gais?
Nathalie Ricard - La réalité des pères gais est souvent fort différente de celle des mères lesbiennes. La majorité des pères n'ont souvent pas la garde de leur enfants. Par ailleurs, il n'est pas donné à tout le monde de monter aux barricades, de se lever devant le Comité d'école et de prendre la parole, puisqu'en faisant sa sortie, sortant du placard, on sort également sa conjointe du placard et surtout les enfants. Ce n'est pas facile. Le mouvement des femmes doit se solidariser ainsi que les militants gais pour aider la reconnaissance de la famille.
snorounanne - Avez-vous des coordonnées pour aider ces femmes, ces hommes qui, qui, qui se questionnent, chercher un soutien quelconque, madame Ricard?
Nathalie Ricard - Eh bien, les gens dans la Capitale Nationale peuvent prendre contact,...
snorounanne - Pour ce faire, nous allons mettre les coordonnées en question, pour les télé-spectateurs et les lecteurs...
Groupe de parents gais et lesbiennes
de Québec
Téléphone 418 524-2460
Adresse 455, Père Lacombe
Site Web http://www.algi.qc.ca/ asso/ gpglq/ index.html
Courriel |
Description Groupe d'entraide communautaire pour parents gais, hommes et femmes, et pour toute personne s'intéressant à la parentalité gaie.
Territoire desservi Capitale-Nationale |
snorounanne - Pour Montréal, voyez deux numéros de téléphone:
Association des pères gais de Montréal
(APGM)
514 528-8424
Coalition des familles homoparentales
(CFH)
514 846-1543
snorounanne - Madame Ricard, votre livre est toujours en vente dans toutes les bonnes boutiques du livre au Québec?
Nathalie Ricard - Absolument.
snorounanne - Nous irons pour ces quelques pauses commerciales, mesdames et messieurs et après, on attend vos appels. À plus! (je me tournais vers madame Ricard) Combien en avez-vous? (et la musique et coupure sur l'émission, direction commerciales)
Lors du retour à l'émission, nous avions eu droit à d'autres beaux verres d'eau et du café. Nous n'avions aucune idée des appels téléphoniques qu'allaient émettre quelques personnes, de la teneur ni de la tournure.
Là, je suppose que ça vous tenterait de m'écrire? ben... trop tard! Boudez comme vous voulez (petit clin d'oeil)
snorounanne - Nous sommes déjà revenues, mesdames et messieurs. Pour ceux et celle qui viennent de se joindre à nous, le sujet du 2ième volet est: Maternités lesbiennes et homoparentalité. Et pour nous en avoir parlé, madame Nathalie Ricard, ici à mes côtés. À présent, nous passons à quelques appels pour connaître votre opinion. Êtes-vous pour ou contre l'homoparentalité? On prend un premier appel. Bonjour?
Florence - Bonjour madame d'Humour et madame Ricard.
snorounanne - Bonjour madame.
Nathalie Ricard - Bonjour.
snorounanne - Dites-moi, êtes-vous pour ou contre?
Florence
- Eh bien, je suis ni pour ni contre. Je pense que chacun doit pouvoir
décider de vivre sa vie comme bon lui semble. Par contre il faut
respecter la vie de l'enfant et avoir des références de l'autre
sexe.
De nos jours, il y a de plus en plus de parents hors normes
soient dit, des gays, punk, très jeunes, très vieux, mais ou est la
norme? Elle se trouve juste dans le regard des autres et dans leurs
paroles parfois blessantes.
Je ne suis une maman en couple, et franchement je n'ai rien contre
les homos qui sont parents. Homo ne veut pas dire pédophile.
C'est la mentalité des gens qui doit changer. C'est mon
opinion.
snorounanne - Merci madame, au revoir! Oui bonjour?
Virginie
- Bonjour! je ne sais pas quoi penser sur le sujet de
l'homoparentalité. Et puis je crois qu'il y a deux niveaux
d'homoparentalités. Les enfants élevés par des parents homosexuels,
d'une union précédente, par exemple, et les enfants nés
d'insémination artificielle, élevés exclusivement par des parents
homosexuels.
Je suis déroutée, parce que je ne sais pas quelles questions un
enfant né par insémination artificielle se pose, que ce soit pour
un couple hétéro ou homo.
A priori, je ne suis pas contre, je me dis simplement que rien
n'est simple pour les adultes, alors pour les gamins...
apparemment, rien ne prouverait que les enfants soient plus
perturbés que les autres, issus de couples hétéros, alors si c'est
vrai, pourquoi pas ?
Mon oncle qui est homo, est lui même partagé sur le sujet. Je crois
que c'est plus par rapport aux problèmes que l'enfant peut
rencontrer en société, les moqueries, etc....
vaste sujet, familial. J'espère que vous allez y consacrer une
enquête sérieuse !
Nathalie Ricard - Il ne fait aucun doute qu'il y a et aura beaucoup de travail, madame. Et nous le faisons sérieusement, merci.
snorounanne - Un autre appel, oui bonjour? Vous êtes à l'émission d'Humour.
Karl - Allô. Oui bon! À l'heure où quelques endroits ont voté "oui" pour le mariage entre homosexuels, homme, femme... je ne pense pas que la question serait à savoir si des homosexuels sont aptes ou inaptes à élever des enfants? Car pour moi cela ne fait aucun doute... non, la question serait plutôt d'ordre éthique, morale... l'homoparentalité dérange, ennuit, laisse perplexe, elle surprend, génère la haine parfois, le dégoût mais jamais l'admiration. Bon nombre de personnes pensent encore qu'être homosexuel, c'est être malade et que l'on peut donc en guérir et ça me fait de la peine de voir qu'au nom d'une certaine morale catholique, chrétienne ou autre d'ailleurs, ces mêmes personnes soient forcées et contraintes de se cacher pour vivre normalement. Faire évoluer les moeurs n'est pas de tout repos et dans une société nombriliste comme la nôtre, j'ai bon espoir qu'un jour les choses évoluent dans le bon sens. Ainsi mon opinion, madame d'Humour.
snorounanne - En vous remerciant mon bon monsieur. Un dernier appel? On peut? Très bien. Bonjour?
Sophie -
Bonjour à vous deux. Alors moi je rajouterais une citation du film
les 3 frères. Je sais, ma culture cinématographique est pas
terrible.
Enfin tout ça pour dire.
Cultivons la différence et non l'indifférence.
Et puis il vaut mieux beaucoup d'amour d'un couple homo que
pas d'amour d'un coulpe hétéro.
Je pense que n'importe quelle personne a le droit d'être parent
quelle que soit sa sexualité! Tant que l'enfant est aimé, ou est le
problème? C'est mon avis. Et j'irai acheter votre livre, madame
Ricard.
Nathalie Ricard - (souriant) Merci.
snorounanne - Au revoir, madame, merci d'avoir appelé et d'avoir donné votre opinion. Eh bien, c'est tout. C'est regrettable... il faut mettre une fin à l'émission. D'ici quelques instants, Les Nouvelles TVA. Madame Ricard, merci pour votre temps, et merci d'avoir partagé vos intérêts.
Nathalie Ricard - C'est moi qui vous remercie. Vous êtes aimable.
snorounanne - Ce livre, je le répète, intitulé: Maternités lesbiennes. Pour celles que ça intéresserait, en vente dans toutes les boutiques du livre. D'ici là, mesdames et messieurs, portez-vous bien! À la prochaine!
Je remerciais madame Nathalie Ricard et on se jasait encore pendant que la musique de la fin de l'émission entamait et le générique déroulait. Elle me demandait mon âge et me scrutait d'un oeil rieur cherchant à comprendre pourquoi je n'avais pas d'enfant. Mais, elle comprenait, ne vous en faites pas, mesdames et messieurs.
Il passait 17 heures et étant à boire un verre d'eau, le dos tournée, je recevais une petite tape amicale sur la fesse de la part de Dédé. Ce dont je déteste sentir qu'importe l'endroit sauf en présence de mon amoureuse. Puis, la belle séduisante Evelyne se joignait à nous. M'enfin, n'allez pas imaginer qu'elle me donnait une tape amicale sur l'autre fesse. Elle me donnait une bise sur la joue et me félicitait pour ce choix d'émission.
Evelyne Martin - Et j'ai filtré tous les appels personnellement, snorounanne. Tu vois comme je suis attentive à ton égard.
Dédé - Il y avait des pervers, des personnes malpolies, des mal léchés?
snorounanne - (jetant le verre recyclable dans le contenant bleu) Ou cette dame qui voulait que je sauve sa grand-mère d'une mort certaine?
Evelyne Martin - Non. Non rien de tout ce que vous avez énuméré, mes amis. Mais, tu en avais un, snorounanne, qui vantait ton charme et ta beauté et qui a répliqué et je cite: Quel gaspillage!
Dédé - C'est ça. C'est un pervers. (se servant de l'eau)
snorounanne - Merci Evelyne. C'est gentil que tu aies fait ça pour moi.
Evelyne Martin - (doux sourire) Hé! Ça vous dirait que nous trois allions prendre un verre?
Dédé - Oui, bonne idée!
snorounanne - J'aurais bien aimé, soyez-en certain mais,...
Dédé - Genny sera là tard. Elle ne viendra pas avant les 21 heures, 22 heures. Et puis, tu peux l'appeler et lui dire que tu seras en bonne compagnie, ce soir et que j'irai te reconduire chez toi ou chez elle, c'est comme tu voudras.
Evelyne Martin - Je tiens à ce que tu viennes, allez! Fais un petit effort. Et comme je vous invite, c'est moi qui paierai.
snorounanne - Bon d'accord, j'enfile d'autres vêtements, je prends mes affaires et on se rejoint à la sortie?
Dédé - Super! Je prends aussi mes affaires.
Evelyne Martin - Je vous attendrai non loin de la sortie. À plus! (se retirant vers la sortie de TVA)
Entrant dans ma loge, mon bureau, mon réseau privé, je ramassais tout ce qui garnissait le pupître et fourrait tout ça dans la mallette. Ensuite, je faisait le tour pour rien oublier. Je sortais mon cellulaire de mon sac et composais le numéro du cellulaire de Genny pour l'aviser. Quelques petites secondes, l'appel prenait la direction pour sa boîte vocale. Alors, je lui laissais un message disant que j'allais prendre un verre avec Dédé et Evelyne et de ne pas venir me chercher, Dédé s'offrait pour me ramener.
Je sortais du bureau et fermais la porte à clé. Dès cet instant précis, mon plexus réagissait. Et une sensation de courant froid passait à l'intérieur de ma poitrine. Un malaise, un léger malaise... remettant les clés dans mon sac, autre chose me prenait. Le coeur palpitait plus rapidement, ma tête vibrait comme si... comme si tout ce qui englobait mes pensées me glissait, m'échappait.
Je prenais une profonde respiration. Continuant de marcher pour me diriger vers la sortie et quelques personnes du plateau me croisaient en me saluant. Cela atténuait le malaise. Mais, j'avais eu une perte, un trouble à garder mes pensées, à me souvenir... Cela n'était pas chose normale.
Enfin, je voyais les portes de la sortie et déjà, je me sentais mieux. Les portes s'ouvraient et j'enfilais de peur d'y rester. À l'extérieur, mon cellulaire sonnait. Bien! Genny avait pris le message. J'ouvrais l'appareil.
snorounanne - Allô?
Le plaisir des cellulaires!
snorounanne - (silence à l'autre bout) Allô? (grincements dans l'appel et voix entrecoupée) Je m'excuse... je vous entends mal.
Et à la fin, certaines choses ont été claires et comprises. Instinctivement, je fermais l'appareil et le mettais dans ma poche de manteau. Une faiblesse, comme celle que j'aie, quand ces contacts pénètrent mon cerveau. J'arrive à peine à rassembler mes idées, mes pensées, mon identité. Comment je m'appelle, qui suis-je? Où je demeure? Il ne faut pas que ces éléments me fuient. Et c'est pourtant ce qui se passait.
Lorsque Dédé m'apercevait de l'autre côté de la rue, intrigué, il ne faisait qu'un bond à toute vitesse, traversant la rue et promptement à mes côtés, il m'entourait de ses bras, inquiet.
Dédé - Tu, tu vas bien? (Evelyne avait tout vu et sortait de sa voiture)
Evelyne Martin - Hé! Ça va? (fermant la portière et montant le trottoir)
Dédé - (murmurant à mon oreille) Ne les laisse pas t'envahir. Resaisis-toi.
Evelyne Martin - Snorounanne? Qu'est-ce qui s'est passé?
Dédé - Elle va bien. Un tout léger étourdissement.
Evelyne Martin - (prenant mon bras) Je veux l'entendre d'elle. Hé snorounanne... y a de quoi qui ne va pas?
snorounanne - Tout compte fait, je ne vous accompagnerai pas. Je me sens mal.
Evelyne Martin - Dis, t'as eu une de ces visions? C'est ça?
Dédé - Evelyne, je t'en prie. On remet ces verres à une autre fois. Je l'emmène chez elle.
Evelyne Martin - Elle parlait au téléphone. Ça ne t'inquiète pas de savoir ce qui est arrivé, Dédé, mais moi si. Allez ma petite chérie. On va prendre un café, rien de plus. Entendu?
snorounanne - (avec hésitation) Je veux rentrer chez moi. Pardonne-moi Evelyne.
Dédé - Viens, ma voiture est de ce côté.
Evelyne Martin - Comme tu le sens. On se téléphone?
snorounanne - (faisant un signe affirmatif) Je t'appelerai.
Evelyne Martin - Dédé? (s'approchant de lui et à son oreille) Appelle-moi sitôt que tu l'auras ramenée chez elle, s'il te plaît.
Dédé - Tu t'inquiètes pour rien. Mais... c'est entendu, je t'appelerai.
Evelyne Martin - Merci! (retournant à sa voiture)
Il me ramenait jusqu'au seuil de la porte principale de ma maison. Nous avions eu aucun échange. Vous vous en doutiez, n'est-ce pas? Je ne suis pas trop bavarde dans ces instants irréguliers du quotidien. Je me referme et je me renferme.
Je vous sens aussi songeurs qu'inquiets, mesdames et messieurs. Votre sens d'intérêt vous pousse à m'interroger d'une manière ou d'une autre pour qu'une réponse concorde possiblement à votre hypothèse. Quelle était cette chose? Cette voix entrecoupée? Ces grincements dans cet appel du cellulaire? Et qu'ai-je clairement entendu pour en perdre les sens de mon être?
Vous n'y croirez pas. Alors, je n'aurai rien à vous dire. Vous serez celui et celle à vous rassurer de vos convictions. Ici, il n'est pas question du rationnel. Et si vous devez trouver du rationnel dans ces épisodes, je vous demanderai de décrocher de la lecture. Vous y perdrez votre temps.
Tard au soir, Genny rentrait à la maison, chez moi. Elle me retrouvait dans mon isoloir, à écrire, à lire et feuilleter le cartable rouge. Je la savais derrière mon dos.
snorounanne - Bonsoir trésor.
Geneviève Dubois - Bonsoir ma chérie. Je t'ai appelée 2 fois, tu... tu ne m'as pas entendue?
snorounanne - Les sonneries de tous les téléphones sont fermés. Je m'en excuse.
Geneviève Dubois - (s'avançant vers moi) Non, en fait, je voulais dire, appeler de vive voix, en entrant.
snorounanne - (déposant le stylo et me tournant vers elle) Je ne t'ai pas entendue venir. Excuse-moi. Je... (petite pause) je m'évadais comme tu peux voir.
Geneviève Dubois - (souriant) Du travail?
snorounanne - (voyant que ses yeux refusaient de regarder vers le cartable rouge) Genny?
Geneviève Dubois - Tu feras du bon café, je passe sous la douche. (sortant du bureau et je la suivais)
snorounanne - Genny?
Geneviève Dubois - Oui ma puce?
J'avais le sourire pour elle, ma Genny.
snorounanne - Il ne t'arrivera rien... parce que... parce que je sais, Genny. Je sais que tu as parcouru ce cartable rouge de ton plein gré.
Geneviève Dubois - Je suis navrée. Je n'aurais pas dû.
snorounanne - Ce n'est pas comme si je te l'avais imposée. Tu l'as fait par toi-même.
Geneviève Dubois - Mais je n'ai rien compris à tous ces... ces gribouillages. (me regardant dans les yeux) Et qu'est-ce qui pourrait m'arriver? Est-ce une des clés de la malédiction ce que tu détiens secrètement?
snorounanne - Ce sont des messages codés sous forme de symboles, de cryptologies. Je n'y comprends rien. C'est comme...
Geneviève Dubois - Comme quoi, mon amour?
snorounanne - Une autre langue maternelle que je maîtrise. (m'approchant plus près d'elle) Je ne sais jusqu'où cela me conduira. Mais ces choses... ne sont pas venues pour rien.
Geneviève Dubois - (sa main levait mon menton) Et puis? Votre 5 à 7?
snorounanne - Ah... bien, il a été reporté.
Geneviève Dubois - Evelyne s'est décommandée?
snorounanne - C'est moi. Je me sentais pas bien. Dédé m'a ramenée à la maison. Voilà. Bon! File sous la douche, je prépare un petit café pour nous deux. (l'embrassant tendrement)
Geneviève Dubois - Oh que j'aime... recommence. (nous nous embrassions et finissions cette action d'amour au lit)
Samedi 9 janvier 2011..
L'ivresse totale de cet émerveillement d'être les deux pieds dans un tout autre monde de lumière et de couleur. Las Vegas! La ville des gros joueurs, gamblers, la ville des spectacles, des écrans géants, de la fabuleuse fontaine enchanteresse la nuit. Là où Céline Dion performait et performera sur une base de trois ans, au Caesar's Palace! Nous avions pris l'avion ce vendredi afin d'avoir du temps. Et comment ne pas en profiter lorsque Céline, l'amie de tout le monde, avait tout payé les frais et les dépenses.
C'est en prenant cette direction que vous pourrez également écouter chanter Céline et l'ouverture de son spectacle Open Arms. Imaginez, visualisez, essayez de vous convaincre que vous êtes dans un lieu enchanteur et que vous êtes accompagnés de votre beau prince ou de votre belle princesse. Laissez de côté vos petits soucis pour la durée de cette chanson.
Merci d'avoir délecté ces passages en lecture. Merci de comprendre que rien ne vous oblige d'y rester et de revenir. Puisque ce que vous lisez est ce qui m'habite en étant entouré de ces gens et je peux l'écrire comme je le sens, en image et en son.
Je vous embrasse. À bientôt! Bisous!
quelques heures avant le spectacle
Quelques heures avant le spectacle
L'ouverture du spectacle
Chaud en couleur, en voix, en son, en orchestre! Bravo Céline!