En Israël et dans le monde, la pieuvre haineuse des mouvements islamistes et terroristes palestiniens, après les mouvements démocratiques dans les pays arabes, comptaient bien se servir du réseau social Facebook pour lancer une "Troisième Antifada palestinienne", un appel à la violence contre l'État d'Israël et les civils juifs.
Une page Facebook avait été lancée le 6 mars 2011 et appelait à une troisième Intifada, un appel à la violence contre Israël et ses habitants à partir du 15 mai, date de la fête de l'indépendance d'Israël que les "Palestiniens" qualifient de "Naqba", "catastrophe" en arabe.
Les objectifs étaient clairement affichés, "libérer" Jérusalem, reprendre "la Palestine".
La page enregistrait plusieurs milliers de membres et proposait des textes appelant à la haine et à la violence anti-israéliennes.
Abraham H. Foxman, directeur de Anti-Defamation League (la Ligue Anti-Diffamation) a alors protesté auprès de Facebook arguant que ce réseau était utilisé pour "promouvoir la violence terroriste".
Il ajoutait en rappelant la barbarie palestinienne de ces dernières semaines, "Cet appel intervient alors que le climat de violence s'intensifie entre Israël et la bande de Gaza, après le meurtre de la famille Fogel en Judée-Samarie et l'attentat terroriste à Jérusalem".
Puis il a demandé aux administrateurs de Facebook de "prendre en compte sa demande et de retirer la page du site, dont le titre même constitue un appel à la violence".
Youli Edelstein, le ministre israélien de l'Information a aussi écrit à Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, lui demandant de fermer cette page en lui disant "Je me tourne vers vous et vous prie d'ordonner le retrait immédiat de cette page Facebook. Je suis sûr que vous défendez également des valeurs et que vous préférez que toutes les pages présentes sur votre site respectent ces valeurs".
Dans un premier temps, Facebook a expliqué avoir autorisé cette page parce qu'elle "commençait comme un appel à des manifestations pacifiques puisque les modérateurs avaient enlevé les commentaires promouvant la violence".
Puis très vite, cette page a appelé à la violence en invitant les Palestiniens à imiter les deux premières Intifada.
Dans un premier temps la direction de Facebook a refusé de supprimer cette page appelant à un soulèvement violent.
Mais elle a ensuite accepté de le faire disant "Mais, après la publicité faite autour de cette page, de plus en plus de commentaires se sont orientés vers des appels à la violence. Et finalement, les administrateurs participaient aussi à ces appels".
Le 29 mars, cette page initiale a été effacée par la direction de Facebook.
Elle affichait à son compteur, dès le 23 mars, 230 000 personnes, elle a aussitôt essaimé, plusieurs pages de substitution faisant leur apparition au cours de la même journée, sous l’impulsion de fans toujours plus nombreux.
Ce fut de courte durée puisque ces pages haineuses ont été supprimées définitivement dès le 29 mars au soir.
Une page francophone "Troisième Antifada palestinienne", n'ayant que quelques admirateurs, a réapparu mais n'a pas été supprimé ne comportant pour l'instant aucun appel à la haine et à la violence. Restons vigilants.
Magnifique moyen de communication planétaire, le réseau Facebook est là pour une meilleure connaissance et communication avec les autres, pas pour être utilisé par des groupes haineux appelant à la violence et à l'extermination d'une nation et d'un peuple, Eretz Israel et le peuple juif. Am Israel Hay!
Seigneur, aide-nous à combattre la haine.