Car le prix nobel de littérature 2010 a choisit de débattre sur un thème de fond, à savoir « comment empêcher la montée du populisme en Amérique Latine ? » Ancien candidat à l’élection présidentielle de 1990 au Pérou (il perdit au 2ème tour), l’écrivain de « Tante Julia et les scribouillards » est un leader d’opinion en Amérique latine et est formellement opposé aux caractéristiques propres des gouvernements en amérique latine, teintés d’une bonne couche de populisme.
Vargas Llosa est ainsi un opposant acharné de la révolution bolivarienne d’Hugo Chavez. Il est aussi très inquiet pour la future élection présidentielle au Pérou qui risque d’opposer au 2ème tour, l’ancien putschiste Humala à la candidate de l’extrême-droite, Keiko Fujimori. L’écrivain dépeint les deux candidats comme choisir entre « le sida et le cancer terminal. »
Le grand salon littéraire de Buenos Aires réunira des économistes, intellectuels, politiciens de tous bords et des membres du gouvernement de Cristina Kirchner.