Présentation de l’éditeur :
Fils d’un émigré suédois, le héros de ce roman exerce la profession d’instituteur dans une bourgade rurale du Michigan. Il partage ses loisirs entre la chasse, la pêche et les soirées à la taverne voisine. Et les nuits avec Rosalee, l’amie d’enfance, paisible et passionnée à la fois. Mais survient Catherine, une de ses jeunes élèves, âgée de dix-sept ans et très affranchie qui va bouleverser le cours des choses. Sur ce thème presque banal, Harrison a composé le plus simple mais aussi le plus beau de tous ses romans.
C’est une histoire «banale» que nous conte ici Jim Harrison, mais de façon magistrale ; il sait, en quelques lignes, nous faire sentir avec beaucoup de poésie le parfum et la nostalgie du passé, les étendues du Nord Américain, les grands espaces, la nature généreuse, sa faune sa flore, et les relations humaines entre père/fils, homme/femme et les personnes disparues. Alternant présent et souvenirs du passé, enrichi d’une multitude d’anecdotes, Jim Harrison redonne toute sa grandeur à cette Amérique rurale et peint un très beau portrait d’homme tendre rongé par le souvenir. Epoustouflant. Un écrivain à suivre.
«[…] Mon père me disait qu’on ne regrette pas les coups qu’on tire quand on est vieux, on regrette seulement ceux qu’on n’a pas tirés. […]» p.95
«[…] Ce qu’il y a de cruel dans la pauvreté, c’est qu’elle donne à ses victimes le sentiment d’être indignes, et qu’il suffit d’une crise économique pour que les gens se laissent intimider et repousser par la vie. […]» p.108
Editions 10/18 - 223 pages
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