Un KA à l’effigie du Chevalier de Saint-Georges !
Dire que ce FESTIVAL n’est pas comme les autres ! C’est une simple phrase !
Mais le constater sur le terrain est une réalité, et un bonheur !
Ce FESTIVAL INTERNATIONAL SAINT-GEORGES rentre dans une logique d’accaparement par les habitants du SUD BASSE-TERRE.
Ils disent à leur manière, Oui à Saint-Georges ! Oui à la Musique de Saint-Georges ! Oui à l’escrime de Saint-Georges ! Oui aussi et surtout au personnage Saint-Georges !
Dans un autre contexte on serait tenté d’utiliser l’expression anglaise : Jumping in the boat ! Non ce n’est pas cela !
- A Saint-Claude l’Hôtel d’application qui porte le nom du Chevalier de Saint-Georges est implanté de longue date.
- A Gourbeyre les Archives Départementales s’occupent de Saint-Georges depuis toujours.
- A Basse-Terre la rue du Chevalier de Saint-Georges date du début du siècle dernier.
Ce sont là de petites touches du paysage du SUD BASSE-TERRE qui démontrent que Saint-Georges est bien de cette terre.
J’ai gardé pour la fin la commune de naissance du Chevalier, le Baillif. Avec ses écoles de musique, ses tableaux, ses bustes, le site de Clairefontaine et cet engouement de tous pour le Chevalier et sa musique… nul doute… nous sommes bien au Pays de Saint-Georges.
Et toutes les autres collectivités de la Guadeloupe témoignent à leur tour de leur intérêt de leur envie de Saint-Georges. Des rues à foison, des Salles de spectacle aussi, des Citées même, des bustes érigés, des films et des DVD, des expositions, des livres, des témoignages, des médailles, des souvenirs et même le KA qui ose s’afficher avec le Chevalier.
Et tout ceci fait écho au reste du monde : de Vichy à Cuba en passant par Paris Londres et New-York, la même passion pour Joseph Bologne. Le Musicien, L’Escrimeur et l’Homme.
D’autres échos du FESTIVAL proviennent du travail harassant des équipes qui préparent que dis-je inventent ce FESTIVAL.
Appelons les pudiquement les organisateurs : Ils sont légion !
Les organisateurs préparent ce FESTIVAL dans tous ses aspects matériels pour que la fête soit belle. Et cette préparation se décline en kilomètres de route d’une ville à l’autre, en heures de réunion de toutes natures, en rédaction de compte-rendu de textes de synthèse de programme de calendrier, en confrontation des idées et des projets, en nombre de coups de téléphone, en élaboration de stratégie, en décisions judicieuse et quelques fois brutales… et l’on ne nous dit pas tout.
Mais les organisateurs inventent aussi ce FESTIVAL pour lui donner deux dimensions essentielles PATRIMONIALE et POPULAIRE. Ce FESTIVAL n’a de sens que parce qu’il répond à un besoin, un désir provenant bien du territoire lui même. Alors les organisateurs écoutent avant de décider…
Ils écoutent les Chefs d’édilité qui traduisent si bien les doléances, les envies les espoirs d’une population qui aime Saint-Georges… incontestablement.
Ils savent aussi qu’ils sont des privilégiés de pouvoir ainsi pouvoir INVENTER un FESTIVAL Ils ne sont plus organisateur, mais inventeur de FESTIVAL.