Fonctionnaires, professions libérales, ou salariés, au tribunal, en étude, dans un cabinet ou en entreprise, les juristes et professionnels de la justice peuvent exercer des métiers très différents, sous tous les statuts. Leur point commun : de longues études de droit. Chaque année, plus de 30.000 étudiants sont inscrits en faculté de droit. Si le secteur continue d’attirer, il est en plein questionnement et devrait connaître de profondes mutations dans les prochains mois. En bref Le taux d’insertion des diplômés de Master de 2007, mesuré 30 mois après l’obtention de leur diplôme, s’élève 92% pour l’ensemble Droit, Economie, Gestion et pour les Sciences, Techniques et Santé. Le domaine « Droit – Economie – Gestion » est assez homogène en terme d’insertion, avec des taux allant de 91% (économie) à 92,6% (gestion). Les disparités entre disciplines se relèvent essentiellement au niveau des employeurs de ces diplômés : forte proportion de fonction publique en droit, d’entreprises privées en gestion Les femmes représentent 59,3% des étudiants en droit, économie administration et social. En France, plus de 150 000 personnes travaillent dans le domaine de la justice. Chaque année, ce sont 30 000 nouveaux étudiants qui se lancent dans des études de droit. Perspectives de recrutement : Les magistrats, secondés par les greffiers, rendent la justice au sein d’une juridiction : tribunal d’instance, cour d’assises… Ce sont des fonctionnaires, au même titre que les directeurs de prison, les conseillers d’insertion et de probation… Les avocats, les notaires et les huissiers sont des auxiliaires de la justice. Leur profession est réglementée. Mais ils exercent leur activité en libéral et sont rémunérés par leurs clients. Les juristes d’entreprise, salariés, rédigent les contrats (commerciaux…). Ils suivent la législation en droit des affaires, en droit fiscal… et conseillent les dirigeants de leur société. Agents immobiliers, rédacteurs d’assurance… bien d’autres professions sont ouvertes aux diplômés en droit. Les métiers phares du secteur : Magistrat – Greffier – Notaire – Avocat – Huissier – Clerc – Juriste d’entreprise – Assistante juridique
Formation initiale : La plupart des professions du secteur requiert un niveau universitaire avancé en droit. Les concours accessibles à bac + 4, comme celui de l’ENM, et l’examen d’entrée des CRFPA (centres régionaux de formation professionnelle des avocats) sont même pris d’assaut par les titulaires d’un bac + 5 ou plus. Un grand nombre de ces professions sont soumises à un numerus clausus fixé par l’État, soit par le biais des concours de la fonction publique (magistrats, greffiers, etc.), soit par la limitation des créations d’offices et d’études (huissiers de justice, notaires, etc.).
Les métiers de la "collaboration" sont globalement plus accessibles : le concours de greffier est par exemple ouvert aux bac + 2. Par ailleurs, une licence en droit ou un BTS (brevet de technicien) assistant de manager complété par une formation en droit permet de postuler comme secrétaire juridique.
Formation continue : Il est possible de s’orienter vers un troisième cycle en alternance après un Bac+3 ou +4 pour se spécialiser dans ces professions. Adresses utiles : http://www.afje.org/ http://www.village-justice.com http://www.metiers.justice.gouv.fr/