Décidément, une fois de plus, Copé témoigne de son manque de sérieux. Toutes les procédures d’organisation des primaires socialistes ont été examinées avec la Commission nationale Informatique et libertés (CNIL), la Commission nationale des comptes de campagne et de financement des partis politiques (CNCCFP), le Conseil Constitutionnel et même… le mémorable Ministère de l’Intérieur dirigé par un Ministre plus souvent cité aux pages “scandales” que pour ses preuves de vertus démocratiques …
On comprend la gêne du secrétaire général du l’UMP, avec la démocratie citoyenne, lui qui n’est même pas élu par ses propres adhérents, mais par le coup de fil d’un “ami” (de l’Elysée). On comprend moins sa volonté de transformer en moins de trois mois son parti en officine d’investigation sur les autres partis politiques démocratiques.
Le PS lui suggère donc de consacrer son temps (et accessoirement l’argent des militants de son parti) à analyser le recul majeur de son parti dans l’électorat, à tenter de rassembler son camp plutôt que de le diviser une fois de plus et à s’occuper des problèmes des Français. L’UMP en panne dans sa gestion gouvernementale, en panne électoralement, rattrapée par son extrême droite à force de troubles dans ses idées républicaines … cherchent des gadgets à agiter …
En ce qui concerne les socialistes, il fera la démonstration de sa vitalité de grand parti politique democratique en associant des centaines de milliers de citoyens au choix de son ou de sa candidate. Quand l’UMP en fera-t-il autant ?