Hey Rouen, here we are ! Un fort contingent sous-marinier était présent le week-end dernier à Rouen dans le cadre du festival les Pluriels. Un festival dynamique et éclectique, tant sur le fond que sur la forme, qui à la particularité d’être organisée par une promotion de licence Pro. Une équipe jeune et joviale qui n’a pas hésité à faire appel notre escouade, chaque année érodée par le poids des âges (que les poivres et sel lèvent la main !). Cette soirée était chargée de clôturer un festival, qui en alliant jeunesse et tradition risque de continuer à en surprendre plus d’un. Let’s see !
Tout commence par une journée ensoleillée, déjà le bruit des percussions de la troupe Agogô rythme les rues immaculées de la cité aux cents clochés. Les terrasses sont pleines et le fond de l’air chaud, un cocktail efficace pour préparé apéretivement parlant nos confrères normands. C’est un peu a contrecœur que la fine équipe du sous-marin se dirige vers la salle sainte croix des pelletiers, mais le cœur ferme vite sa gueule devant l’originalité de cette salle. Une église vieille de mille ans remodelée en salle de concert, le concept risque d’en clouer plus d’un (jeu de mot inside). Ouvertures des portes à 21h30 et déjà, un duo formé par Gordon Shumway et Bertrand commence à prêcher la bonne parole musicale. Un duo assez inédit, en back-to-back des familles qui a permis aux premiers arrivant de s’imprégner immédiatement de la couleur de la soirée, un mélange détonnant entre des découvertes Infine apportées par Gordon et les tracks old school de Bertrand. Place ensuite à Gordon Shumway et son nouveau live plein de promesses. Certes, le garçon est en proie à de gros problèmes financiers qui ne lui permettent pas d’évoluer avec du matériel correct (Mac inside) mais force est de constater que le garçon à du talent. Un live super bien structuré, un triptyque sonore tout en finesse qui passe allégrement d’une dub ambiant à une techno surboosté, on dit que les voies du seigneur sont impénétrables, bah là non J. Notons la graphique présence de Viktor Furiani du collectif Mosquito Massala venu déstructurer un peu plus ce dancefloor apostolique. Bertrand était chargé de clôturer la soirée et de convertir les dernières brebis égarée au dogme électro. Un set toujours aussi couillu et suave (oui c’est possible), une techno-house énergique qui n’a pas manqué de secouer un public joyeux dans une communion musicale de haut vol.
Un petit clin d’œil à toute l’équipe organisatrice et aux joyeux lurons qui les entouraient, ce festival de « qualitay » vivra, et longtemps, tant que des passionnés comme eux le supporterons. 1h du matin, rideau, Let’s follow our faith ‘till the night faint… La messe est dite!