Inaniwa Umami An, restaurant japonais
27 rue du Colisée, 75008 Paris.
tél. : 01 45 61 09 79.
Critique en anglais par une malaisienne dont le blog s’appelle Umami et qui a bien aimé, jolies photos et description (faut juste lui dire que ce sont des EUR, pas des EUD). Adelynlee, y est apparemment allée avec cette Umami. Bien sur, on le retrouve dans la liste du Comité D’évaluation de la cuisine japonaise. Une description rapide dans Wasabi nous apprend que ces nouilles udon sont une spécialité du nord du Japon et qu’elle sont maison (par contre, effectivement, les sushis en boîte en plastique en vitrine, à emporter, ne donnent pas envie). Si vous cherchez un mode d’emploi pour les nouilles froides, c’est ici. Celle qui va mourir étouffée à force de manger de tout et de n’importe quoi l’a testé aussi. Enfin, bon, tout ça c’est bien, passionnant même, mais ce n’est pas grâce à ça que j’ai eu envie de tester cette adresse. Non, la vraie raison, c’est que ce japonais au nom long et pas facile à retenir (répétez Inaniwa Umami An avec la bouche pleine de nouilles, vous la ramènerez moins), est situé juste en face de l’indo pakistanais où je vais souvent avec mes collègues, et que Dominique a dit qu’il y allait de temps en temps (il avait déjà plutôt bien joué pour le ).
En ce mardi où je déjeune tardivement et seul, je me décide , après 13h30 à tester l’Inaniwa Umami An (ou dira IUA, c’est plus court). Cela ressemble beaucoup aux cantines japonaises de la rue Ste Anne, ce n’est pas très grand, tout est concentré autour du bar/cuisine : un évier de chaque côté, les nouilles au fond à gauche, une grande plaque chauffante derrière le bar, une grande marmite de bouillon, deux cuistots (jeunes et japonais) en action. En salle, service féminin et japonais. Gentil, mais pas très rapide.
Après un coup d’oeil rapide à la , vu que c’est à nouveau l’hiver et que je sens de l’air froid dans mon dos, j’opte pour des udon chaudes, avec des tempuras (beignets de crevette). 14€, avec un petit amuse bouche. les tempuras sont en effet maison et minutes, puisque préparés sous me yeux. Je l’ai déjà dit, le cadre n’a rien de vraiment raffiné, c’est basique. Une kirin ichiban (brassée et embouteillée en Grande Bretagne, pfff!, 4-5€) : blonde de base. Il y a quelques sakés, mais je ne suis pas plus fan que ça, et je bosse après.
Un petit amuse bouche à base de légumes rapés et de porc, dans une sauce au soja qui noit un peu tout, un peu bof…
La soupe de nouilles soba n’est pas mal du tout, bonnes nouilles, très amusant de voir les tempuras se dissoudre dans le bouillon chaud. Par contre, le bouillon est un peu insipide par rapport à celui d’une soupe Phô. Certes, la comparaison est un peu osée, mais je la tente, et je dois dire que je préfère la version vietnamienne made in 75013 : deux fois moins chère, moins raffinée, certes, mais un peu plus copieuse, plus nourrissante et plus goutue. Je suis un peu méchant, après tout, c’est le 75008 et un vrai japonais, avec des beignets de crevettes, pas mal du tout d’ailleurs, mais un peu décevant quand même. Je prendrai des nouilles froides la prochaine fois.
Après le chaud, le froid : une boule de glace au thé vert, confiture de haricots rouges (4-5€). J’ai eu l’impression que ça sortait tout droit d’une boite à glaces industrielles, peut être est-elle maison et juste stockée dans ce récipient? Je ne sais pas, toujours est-il qu’il y a une certaine constance dans mal de glaces au thé vert dans les restaurants japonais. Auraient-ils tous le même grossiste?
Au passage, ça m’a bien fait rire de servir de correcteur orthographique/traducteur, entre un groupe de 3 américaines d’origine japonaise qui ne parlaient pas un mot de nippon, et la serveuse japonaise, qui se débrouillait oralement en français, mais sans plus…
23€ pour ce repas, ma foi nourrissant, pas mal du tout, mais pas complètement convaincant. Essayer autre chose la prochaine fois. Prévoir un pull si je compte me mettre à nouveau au bar, ou s’arranger pour avoir une table au fond, au chaud.