où se niche la poésie
Publié le 06 avril 2011 par Desfraises
Le printemps à Paris n'est pas aussi exubérant qu'en mon Périgord natal mais il réserve des surprises. Des clochettes de muguet qui déjà s'écarquillent aux fourmis qui jouent la danse de Saint Guy sur mon ordinateur portable. Du merle qui courtise les merlettes de la rue Daguerre à la tulipe volontaire qui, de sa chaise longue, nargue le paresseux qui voudrait s'y étendre. En la vitrine de la fleuriste d'à côté les canetons se prélassent sous la lampe chauffante remplaçant le cul duveté de la canne leur mère partie se dorer la pilule chez la rôtisserie d'en face.