Mardi 5 avril avait lieu la Conférence nationale du logement étudiant. Mesure phare de la ministre de l’Enseignement supérieur : le doublement du parc locatif étudiant d’ici 2020. Rien de révolutionnaire pour la Fage
Bien, mais pas top
Si des progrès ont été réalisés depuis 2007, du fait d’un effort croissant de l’État (112 millions investis en 2010 contre 64 millions en 2007), le rattrapage annoncé n’est pas atteint. Sauf pour 2010. Valérie Pécresse avec sa mesure phare, oublie que cet objectif était déjà fixé pour 2014 par le plan Anciaux.
Si on prend au pied de la lettre les promesses de la ministre, cela sous-entend l’ouverture de près de 100 logements étudiants par jour jusqu’à cette date.
Des mesures peu novatrices
Labellisation du parc locatif privé et mises en place de dispositifs de cautionnement solidaire par les Crous, incitation à la collocation par la simplification des démarches administratives… finalement, peu de nouveautés ont été proposées. Ces mesures, déjà prônées par la Fage (Fédération des associations générales étudiantes), et pour certaines en discussion au Cnous, n’abordent en aucun cas les aides au logement, alors qu’aujourd’hui seulement un tiers des étudiants perçoivent l’APL ou l’ALS.
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