« […] Ayant envie de connaître le maître et de poser pour lui, elle vint sonner à sa porte très souvent, pendant plusieurs années, dit-elle. Longtemps ce fut sans succès, car il faut sonner trois coups chez Henner pour avoir une chance d’être reçu. Enfin, soit par hasard, soit que Falguière l’eût annoncée, elle parvint à ses fins. C’est une femme peu instruite, mais très intelligente, développée par le milieu artistique dans lequel elle a vécu. D’après Henner, elle se connaît fort bien en peinture. « Mieux que beaucoup de peintres, » ajoute-t-il. Elle se plaint amèrement de poser devant des artistes sans talent, qui « font des croûtes d’après elle ». Par contre, elle adore les grands artistes: « Je voudrais rester tous les jours dans votre atelier, » répète-t-elle à Henner. » 5 juillet 1884 – Extrait de Entretiens de J.-J. Henner notes prises par Émile Durand-Gréville (1925). Source: Henner intime
« […] Ayant envie de connaître le maître et de poser pour lui, elle vint sonner à sa porte très souvent, pendant plusieurs années, dit-elle. Longtemps ce fut sans succès, car il faut sonner trois coups chez Henner pour avoir une chance d’être reçu. Enfin, soit par hasard, soit que Falguière l’eût annoncée, elle parvint à ses fins. C’est une femme peu instruite, mais très intelligente, développée par le milieu artistique dans lequel elle a vécu. D’après Henner, elle se connaît fort bien en peinture. « Mieux que beaucoup de peintres, » ajoute-t-il. Elle se plaint amèrement de poser devant des artistes sans talent, qui « font des croûtes d’après elle ». Par contre, elle adore les grands artistes: « Je voudrais rester tous les jours dans votre atelier, » répète-t-elle à Henner. » 5 juillet 1884 – Extrait de Entretiens de J.-J. Henner notes prises par Émile Durand-Gréville (1925). Source: Henner intime