Volontairement hybridée, d’ailleurs et garantie génétiquement modifiée.
Libéral décu ou jamais porté à la magistrature par les siens ou vert découragé par le gaz carbonique s’accumulant sur les disputes internes, il ne ressemble à aucun de ses « illustres » géniteurs. Il a muté pour emprunter des chemins de traverse.
Des chemins qui s’avèrent de fait sans issue, en Suisse romande du moins. On y préfère encore l’original à la copie clonée, même si du côté PLR, l’originalité commence sérieusement à manquer et à plomber les résultats.
Il faut dire que le PACS forcé et contre nature avec les radicaux est du plus mauvais effet, chaque camp revendiquant en silence la Vérité politique révélée par les dieux de l’argent et du laisser-tout-aller-et-faire-au-marché.
Du côté Verts romands, on n’est pas vraiment encore sorti du macramé soixante huitard et l’on vient d’abandonner l’effet de serre pour se jeter avec une avidité pas très catholique sur le syndrome Fukushima, en croquant une salade de proximité.
Tout en soutenant le géant vert à Lausanne, dont la couleur d’origine n’est plus garantie. Bref, le chemin vers les élections fédérales de cet automne n’est plus très long. Et des choix plus marqués et plus audacieux devraient pouvoir être faits. Sur la base de programmes un peu ambitieux et inventifs.
Sauf que de ces côtés-là, c’est la dèche.