Rapporteur général du projet, Guillaume Bachelay (Secrétaire national à l’Industrie et aux nouvelles technologies, Vice-Président de la Région Haute-Normandie) s’est félicité de «l’acte un de l’alternance». David Assouline, Secrétaire national à la communication et la mobilisation a estimé que «ce projet est d’abord une volonté de libérer les énergies positives de notre peuple». Elisabeth Guigou, Secrétaire nationale à la réforme de l’Etat et des collectivités locales a dit du projet qu’il « donne à la fois des mesures concrètes pour les Français qui souffrent, des perspectives et une vision»
Martine Aubry a énoncé les principales mesures de ce projet avec la suppression de certains avantages fiscaux : «défiscalisation des heures supplémentaires, la TVA sur la restauration à 5,5%, retirer les avantages aux grosses successions…», sans oublier la réduction du déficit budgétaire. Ces mesures représentent «à peu près 50 milliards d’euros dont la moitié irait vers la réduction de la dette publique parce qu’il nous semble qu’il faut réduire la dette publique et l’autre partie, vers le financement des projets que nous proposons», a conclu la Première secrétaire du PS.
Laurent Fabius, officiellement chargé des « 100 premier jours » si la gauche retrouve le pouvoir en 2012, parle, en expert du « projet » du PS. Un projet qui a été débattu et discuté « collectivement », « consensuel » sans impasses ni vieilles lunes. Ce projet répond à la « soif de changement et de justice » du pays. Bref, « du sérieux » compte tenu du fait que les « marges de manœuvre » existent mais seront « faibles » et que la situation sera « difficile ». Le PS estime, en effet, à 70 milliards la baisse de recettes fiscales depuis six ou sept ans et, sur ces 70 milliards, 50 pourront être utilement « annulés », la moitié étant ensuite reversée au service de la dette et l’autre permettant de jouer la carte des « emplois d’avenir ».
François Hollande, président du Conseil général de Corèze dit se reconnaitre dans ce cadre qui lui paraît cohérent, qui lui paraît sérieux, et dans les propositions qui sont faites.
Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charente, a souligné que ce projet est «un travail collectif», «boite à outil très importante pour les socialistes mais aussi pour le pays ».
Arnaud Montebourg, secrétaire national à la rénovation, a estimé que pour la première fois, un certain nombre d’idées font reculer les dogmes du libéralisme, comme le libre-échange, s’intéressent à la ré-industrialisation de notre pays et proposent de nouvelles évolutions pour notre action.
Jean Christophe Cambadelis, secrétaire national à l’Europe et à l’international, a estimé qu’à partir du moment où (le projet) est efficace et réaliste, on ne peut que soutenir ce texte fait pour tous les Français.
Benoît Hamon, porte-parole estime que le projet du PS est le fruit d’un travail collectif. Il «fixe un cap» et permet «aux Français d’emblée, de mesurer dans leur vie, ce qui changera si la gauche arrive au pouvoir».