Prisonnier politique. Il est incarcéré depuis juillet 2010, c'est un héros, il faut sauver le soldat Bradley Manning ! Il est placé à l'isolement dans la prison de la base des Marines de Quantico (Virginie, USA). Il subit des conditions d'enfermement dégradantes et humiliantes. Son crime ? Avoir livré à WikiLeaks des documents confidentiels sur les errements de l'armée étasunienne. Avoir participé à une mission de salut public.
S'ils avaient existés à l'époque, il n'y aurait peut-être pas eu de dictatures fascistes en Espagne et ailleurs qui perdurent aussi longtemps, pas de 11 septembre au Chili, ou alors, pour ce dernier exemple, le monde entier aurait immédiatement su la responsabilité directe de Kissinger (quand je pense qu'on lui a donné le prix Nobel de la paix alors que ses mains sont pleines de sang), de la CIA, du gouvernement des USA dans les crimes innombrables qui ont eu lieu.
Enfin, il n'y aurait pas eu, je ne veux pas faire d'angélisme ni croire au Père Noël, mais tout ça aurait été dénoncé et diffusé immédiatement sur toute la planète. On aurait parlé !
Honte à Obama (autre prix Nobel de la paix) qui maintient en prison le jeune Bradley Manning qui n'a fait que ce que son devoir de citoyen, sa conscience, son sens de la justice, lui dictaient, qui n'a pas fermé Guantanamo, qui maintient en prison Léonard Peltier, leader amérindien, autre prisonnier politique avec Manning, depuis plus de 35 ans !
Je suis loin de faire de l'antiaméricanisme primaire. J'aimerai tellement qu'Obama change. Les USA sont ma passion, je suis aussi fou d'Amérique que ne l'était mon ami Yves Berger. Mais mon Amérique c'est celle de Springsteen, de Johnny Cash et de Woody Guthrie. Celle d'une vision de liberté absolue. J'exècre l'amérique politique. J'exècre ces gouvernements successifs étasuniens, y compris celui d'Obama, qui bafouent les droits humains, qui ne servent que des intérêts monstrueux, ceux des complexes pétro-militaro-industriels pour lesquels la valeur humaine ne compte absolument pas. Pour arriver à leur fin, tous les coups tordus leurs sont permis et absous par la Maison Blanche quand elle-même n'est pas directement impliquée dedans.
Heureusement que WikiLeaks est là. Planté comme un phare sur une falaise escarpée, éclairant un océan fou furieux, rempli également de fous furieux. Ces fous furieux qui nous dirigent économiquement et politiquement.