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De la notation sociale des entreprises : entre la tentation de l'hérésie et l'espérance d'un chemin

Par Victor Vieilfault @Vic_Vieilfault

notation-sociale.jpgHier soir, j'assistais à Paris à une conférence-débat organisée par le mouvement des jeunes centristes sur le thème "réconcilier entreprises et solidarités". Il a notamment était question de la notation sociale des entreprises et de la prise en compte de ce que nos frères anglo-saxons bien-aimés appellent le "Social Return On Investment".

Un questionnement qui gagne du terrain et qui accapare les esprits de plusieurs dizaines de têtes à Oxford, Cambridge et même dernièrement à JP Morgan qui vient de pondre un rapport de 90 pages sur le sujet.

Si la notation sociale peut devenir à terme une bonne chose pour le discernement de l'investisseur et du consommateur, elle devra veiller à ne pas tomber dans l'écueil des statistiques froides et des études sans vision qui ne prennent pas en compte tous les aspects de la personne humaine.

En d'autres termes, la notation sociale ne doit pas devenir un simple moyen de contourner habilement les balises de l'effort et de la fidélité, signes visibles de notre cheminement vers l'amitié fraternelle. Si le "Social Return On Investment" se limite à afficher sur un écran de fumée quelques actions louables dans le périmètre cloisonné de l'idéologie, alors il ne produira aucun effet.

La notation sociale doit montrer un chemin, celui du coeur et de l'esprit de communion.


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