Pour ce rendez-vous de la BD du mercredi chez Mango, j’ai lu Maus, BD culte qui a ENFIN reçu le grand prix d’Angoulême cette année (elle a été publiée dans une revue américaine entre 1981 et 1991).
Lire l’article de france info avec un portrait de l’auteur.
Que dire qui n’a déjà été dit de ce chef d’œuvre ?
L’auteur
Né à Stockholm en 1948, Art Spiegelman vit à New-York avec sa femme française Françoise Mourly, directrice artistique de l’hebdomadaire New-Yorker.
Pour en savoir plus sur l’auteur
La BD
Réalisée à partir de 1972, elle a été publiée dans la revue RAW de 1981 à 1991 pour au final être éditée sous 2 tomes. Elle a reçu un prix Pulitzer spécial en 1992 et a été traduite en dix-huit langues.
Maus – Un survivant raconte:
- Maus, tome 1 – Mon père saigne l’histoire
- Maus, tome 2 – Et c’est là que mes ennuis ont commencé
250 pages qui mêlent 2 histoires : le père de Spiegelman racontant sa déportation et que son fils met en image, et le récit des relations difficiles entre Spiegelman et son père alors qu’il lui raconte son histoire.
Les juifs y sont représentés par des souris, les nazis par des chats et les polonais par des porcs.
Ce que j’en ai pensé
C’est juste magistral.
La force de cette œuvre, c’est de mêler l’histoire de la shoah en tant que telle à la transmission de père en fils de cette histoire. C’est également le moyen pour l’auteur d’exorciser ce passé. Il n’est d’ailleurs pas tendre avec son père en nous offrant un portrait sans concession du vieil homme.
Un témoignage forcément très poignant mais essentiel. Et la preuve s’il en fallait que la BD peut faire passer des messages d’une façon aussi forte, voire plus, que d’autres formes de textes.