Ma baleine bleue,
Oui, oui, oui, trois mois d’absence totale, je sais, c’est un record personnel (je parle pas de mon abstinence sexuelle, hein, vous auriez peur).
C’est moche, tout ça, on est bien d'accord.
Mais sache que j’ai des tas d’excuses à te proposer tu n’auras qu’à choisir celle qui te plait le plus.
D’abord, j’ai découvert la magie des vernis à ongles et il m’a fallu du temps pour choisir la bonne couleur après quelques essais pas très heureux comme là :
Et du coup, avec ces nombreux essais, il a fallu à chaque fois s’enlever le vernis de l’ongle avec la boite magique de séphora. Et sache que bloguer avec une boite au bout du doigt, c’est pas trop pratique, la preuve en image :
Ensuite, Oualter, pour me récompenser de ma très bonne année 2010, juste après s’être aperçu que j’existais pour de vrai et que je faisais pas forcément du sudoku toute la journée voire pouvais pousser le vice jusqu’à avoir des idées (et rapporter du ca$$$$$$h), il a décidé de me donner du taf. Genre c’est pas une promotion, donc j’hésite encore à réclamer du pognon en échange (enfin, c'est surtout que parle de pognon, j'trouve ça vulgaire), mais c’est pas loin.
Et surtout, ça occupe pas mal mes journées. Ce qui laissait sensément moins de temps pour bloguer en toute impunité.
Après, je l’admets, mais tu le sais certainement déjà, j’ai eu un coup de mou blogosphérique, comme ça arrive quand on n’a pas vraiment de ligne éditoriale, qu’on ne peut pas parler de Oualter parce qu’on a bien failli se faire chopper en décembre dernier et qu’on a un peu fait le tour de ce dont on pouvait parler et puis que ça fait quatre ans qu'on s'est lancé et qu'on a décidé d'arrêter de fréquenter les sites de rencontres (et de fréquenter tout court aussi, d'ailleurs).
Et puis un coup de mou tout court, la deuxième grande œuvre, attaquée il y a un certain temps maintenant, n’a vu arriver que très péniblement la fin de la première partie et c’est tellement mauvais qu’on va en rester là. Et depuis, j'ai pas d'autres idées donc j'écris plus.
Et moi, tu vois, ce genre de truc ça me déprime trop pour bloguer (parfaitement)
Et enfin, parce que la blonde atomique s’est lentement mais sûrement transformée en deux ans en boudin de prisunic (c’est pas de ma faute, quand je baise pas, je mange, et quand je mange, je grossis) du coup, je me sentais pas trop de raconter des âneries d’imbécile superficielle, t’vois. (je me sentais surtout de rien faire, en fait, c'est là que tu peux sortir ton petit kleenex pour compatir à ma petite déprime)
Alors, c’est pas que j’ai déjà 23 billets en stocks (pourquoi 23 ? Je sais pas) pour te régaler de mes frasques capillotractées blondesques ni que je peux désormais te garantir que j’ai pleiiiiiiiiiin de trucs à te raconter (au pire, on pourra causer régime et je pourrai te faire un débriefing quotidien de ce que j’ai mangé et tu pourras me gronder si je ne fais que citer le mot jambon cru, mortadelle, babybel, et sancerre, ça nous occupera) mais tu as déjà l’habitude, après tout, c’est un blog de blonde, ici.
Par contre, c'est promis, je continuerai à parler des endroits - resto ou pas - qui me semblent suffisamment sympas pour mériter un billet. D'ailleurs, je dois déjà te parler de deux d'entre eux. Au moins.
Allez, j'te claque une bise, je vais venir voir ce qui s'est passé chez toi en mon absence très vite !