Comme chaque trimestre, un petit point sur le travail de Mademoiselle.
Un trimestre plus qu’excellent, couronné par des Félicitations. Une moyenne générale en augmentation.
Cette augmentation est due à quatre points en plus en français, trois points en plus en hist/géo.
Une petite baisse en physique et en latin.
Une moyenne plus que correcte en SVT qui culmine à plus de 12 (meilleure moyenne de la classe). Pourquoi 12 ? Parce que la prof fait des contrôles à coef 9. Elle n’a pas le temps d’en faire plus d’un ou deux. Donc, le seul contrôle où tu n’as pas le droit de te tromper et qui peut te plomber une moyenne. A part ça, elle est consciente du travail des élèves. Ouais mais bon, pas top.
Concernant sa timidité, il y a du mieux. Elle s’est fait violence et participe en classe. Les professeurs la poussent même à participer, car comme elle s’intéresse énormément à l’actu, elle a des idées et peut faire avancer le débat.
Comme l’a dit son professeur de français, car malheureusement on ne s’attarde pas sur les bons élèves, c’est la seule à lire du Zola et à le comprendre. Même ses élèves de première n’ont pas compris Germinal. Une relation s’est établie entre elle et son prof, elle lui parle de ses lectures, lui demande des explications. Heureux, le professeur de français.
Quant à ses devoirs d’hist/géo, vu le temps qu’elle y passe et comme nous avons compris les désirs du professeur, ils font de nombreuses pages et sont donc très documentés. De quoi avoir des notes au dessus de 15.
Bref, Mademoiselle reçoit toutes mes félicitations.
Malgré cela, tout n’est pas rose. La vie d’un adolescent est dure. Encore enfant, presqu’adulte, on lui demande de se comporter comme un adulte. Sauf que nombreux sont ceux à avoir des crises existentielles. Crises qui se traduisent chez nous par de gros coups de cafard et de nombreux pleurs. Une pression énorme qu’elle se met. Une peur de ne pas réussir dans la vie et que l’on ne soit pas fier d’elle si elle ne réussit pas à avoir un bon emploi. Plus, bien sûr, d’autres choses.
Bref, parents d’enfants en bas âge ou d’adolescents, nous sommes tous logés à la même enseigne. Ce n’est pas les bisounours. Petits enfants, petits soucis. Grands enfants, grands soucis. Cela couplé à une énorme sensibilité, cela donne un cocktail explosif.
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