Un post du jour en guise de témoignage. Cela se passe loin de chez nous. A Madagascar précisément. C’est un fait divers particulièrement ignoble. Un fait divers des pays pauvres pour alimenter des marchés des pays opulents…
C’est une information «brut de décoffrage» dans son compte-rendu que je reproduis dans son intégralité pour nous sensibiliser et nous faire comprendre que parfois nos bien être, légitimes, s’il ne sont contrôlés en matière de greffe d'organes produisent loin de nous des effets meurtriers et que la guérison de certains est au prix de la vie d’autres.
Déférés au parquet, huit prévenus ont été écroués pour meurtres en série et trafic d’organes.
Le trafic d’organes est le mobile privilégié pour les meurtres en série démasqués à Antanambao Antsirabe la semaine dernière. Huit prévenus, dont deux femmes, ont été jetés en prison après avoir
été entendus par le juge d’instruction, samedi.
Les charges qui pèsent sur certains des prévenus s’alourdissent. Entre autres, un prêtre défroqué, âgé de 65 ans, sa fille de 23 ans et son fils de 20 ans ont déjà été mis en détention préventive
avec un quatrième suspect, pour détention de chanvre indien après avoir été déférés au parquet du tribunal d’Antsirabe mercredi. Le lendemain, ils ont été reconduits au parquet pour répondre du
meurtre et de la séquestration de Clarisse Ramanantenasoa, une couturière âgée de 54 ans dont le corps carbonisé a été retrouvé dans un bac à ordures dans la propriété de l’ancien prêtre.
Pour cette deuxième affaire, ils ont été placés sous mandat de dépôt avec quatre autres suspects : un deuxième prêtre défroqué, le mari de la couturière tuée, une femme que celui-ci a fréquentée
et enfin, un jeune homme qui aurait été payé pour commettre le meurtre.
Enseignante incriminée
Samedi, ils étaient neuf au banc des accusés. Le premier chef d’inculpation qui pèse à leur encontre vaut pour meurtres en série. En outre, ils sont poursuivis pour trafic d’organes. Soupçonnée d’être de mèche avec eux, une enseignante d’une école confessionnelle à Antsirabe a été interpellée, vendredi, pour être livrée à la justice dès le lendemain. « La police a procédé à l’arrestation du mari de l’enseignante mêlée dans cette histoire, samedi », indique le commissaire Labarre Guy José, chef de la police d’Antsirabe, lors d’une interview qu’il a accordée à la presse, à l’occasion de la présentation de vœux de la Direction inter-régionale de la Police nationale à Antananarivo, cérémonie qui s’est tenue à l’espace Cordis Ambohidrapeto samedi.
« Trois à quatre autres suspects sont encore recherchés. Le limiers sont déjà sur leurs traces », poursuit-il.
Aux dernières nouvelles, une commission rogatoire travaille sur cette affaire. Selon la police, cinq corps ont été retrouvés enterrés dans la cour de l’ancien prêtre de 65 ans. Un enfant porté
disparu en 2010 a été reconnu, grâce à sa dentition.