Voici une critique du nouveau programme socialiste pour le monde de l’Education :
Conserver un pédagogisme inefficace.
Il faut réduire encore les redoublements, mettre deux institutrices par classes en primaire pour s’occuper de toutes les victimes de la méthode de lecture a départ global. La formation des enseignants misera sur les recherches pédagogiques qui ont déjà été si efficaces par le passé.
La sécurité serait assurée par des dispositifs de sécurité plus que par de réelles possibilités de sanctions et d’orientation efficace.
La subsidiarité n’est pas non plus au programme. Ce sont les équipes pédagogiques qui auront le pouvoir d’agir et non les enseignants. Une nouvelle sectorisation renforcera la carte scolaire en y intégrant les écoles privées.
Faire de belles promesses.
Revalorisation des métiers et des carrières, des filières technologiques de réussite, grande concertation avec les personnels, les (organisations de) parents et les partenaires de l’école pour co-élaborer un nouveau projet éducatif, cela ne mange pas de pain. En tout cas pour le moment.
Privilégier les établissements des quartiers difficiles
En promettant des primes salariales pour y attirer des enseignants expérimentés. Pourquoi pas, mais encore faudrait il qu’elles soient suffisantes et associées à de réelles garanties de sécurité. Il faut aussi qu’elles tiennent compte de la pauvreté rurale, sans se limiter aux banlieues « sensibles ».
Une étatisation croissante.
A toujours plus de fonctionnaires avec un service public de la petite enfance, des métiers d’accompagnement pour les handicapés. Le service public de l’orientation serait assuré uniquement par des personnels publics, mais avec « une découverte des métiers dès l’école primaire ».
L’école d’Etat contre les familles.
C’est ce que disait le révolutionnaire terroriste Robespierre, ajoutant « Mon fils ne m’appartient pas, il est à la République ». Pour les nationaux socialistes d’Hitler et les communistes de Lénine, il fallait que les enfants soient éduqués uniquement par l’Etat.
Les socialistes français vont dans ce sens. Ils promettent une place en crèche pour tous, plus assistantes en protection maternelle et infantile, même si elles font la terreur des mères pauvres en les menaçant de placer leurs enfants, l’école obligatoire à trois ans, ou la semaine de cinq jours en primaire. Ils veulent réduire le financement des écoles primaires catholiques.
Par contre, encourager les mères qui veulent rester auprès de leurs enfants ne leur est pas venu à l’idée alors qu’il est démontré que c’est meilleur pour le développement des enfants.
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