Webber fera mieux en Malaisie

Mark Webber et son équipe Red Bull-Renault sont enfin parvenus à expliquer la différence importante de performance entre lui et son coéquipier Sebastian Vettel lors du premier Grand Prix de la saison, qui s'est déroulé en Australie il y a dix jours. Comme ils le soupçonnaient, plusieurs avaries ont été détectées sur le châssis de la RB7.

Le pilote australien avait en effet concédé huit dixièmes à son coéquipier lors des qualifications à Melbourne avant de terminer la course remportée par Vettel, cinquième à près de quarante secondes de son coéquipier. Le directeur de l'équipe britannique, Christian Horner, avait alors déjà laissé entendre que cette contre-performance pouvait résulter d'une faiblesse de son châssis.

Pour le prochain Grand Prix en Malaisie, ce week-end, tout devrait donc être rentré dans l'ordre et Red Bull pourra profiter pleinsment de ses deux monoplaces se bataillant vers la victoire. « Lors de l'analyse d'après-course, nous avons trouvé plusieurs éléments du set-up de la voiture de Mark qui n'ont en effet pas aidé. Tous ces éléments ont à présent été changés pour la Malaisie, où nous nous attendons à voir nos deux monoplaces plus proches l'une de l'autre. » a déclaré Christian Horner, le directeur de Red Bull-Renault.

Horner a également tenu à rassurer ses troupes et à faire taire certaines rumeurs, qui mettent en doute la fiabilité de sa monoplace, comme en 2010 : « Il n'y a pas de problèmes que nous pouvions vraiment sortir du lot, mais ça n'allait pas avec certains éléments et la différence entre nos deux pilotes au cours du week-end était plus importante qu'elle ne l'avait jamais été - il y avait donc quelque chose qui clochait et ces avaries sur le châssis ont évidemment contribué. »

Cependant, selon Webber, ce qui l'a vraiment gêné durant son week-end et plus particulièrement la course a été la gestion de la dégradation des pneumatiques : « Plus que toute autre chose, j'ai manqué d'adhérence ; ça a eu un impact sur la longévité de mes pneus parce que leur dégradation était plus importante sur ma voiture que sur celle de Sebastian. »