En 2010 et 2011, des études de « Great Places to work in France » montrent que peu d’entreprises françaises (à l’exception de Leroy Merlin pour ces deux dernières années) se hissent au niveau des anglo-saxonnes….en France !!
Sans grand étonnement, les raisons qui expliquent ce classement sont les suivantes :
- le respect de l’équilibre vie privée / vie pro (tout ce qui le facilite comme les conciergeries, la possibilité de passer à temps partiel,..)
- la rémunération
- les efforts faits au sujet de la formation
- la proximité avec le management (item sur lequel se distinguent les entreprises anglo-saxonnes et particulièrement Google, habitué d’être sur le podium de ce classement depuis quelques années, puisqu’il n’existe pas plus de 5 niveaux hiérarchiques entre un collaborateur et le PDG)
Les entreprises, loin d’être philanthropiques, ont bien compris que bien être (ou « bien vivre ensemble ») et performance faisaient bon ménage. Cela fonctionne effectivement mieux quand les salariés sont motivés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un chiffre d’affaires supérieur de 7% en moyenne par aux autres, une croissance des effectifs de 12%, un turn-over deux fois moins élevé.
Si ces chiffres sont éloquents, peu de salariés les connaissent, les entreprises communiquant peu ou mal à ce sujet. Entre les messages creux qui n’apportent aucun fait tangible (du style « l’humain qui au cœur des préoccupations de l’entreprise »), certaines entreprises ont perdu de leur crédibilité auprès de leurs salariés.
Aujourd’hui, les entreprises ne peuvent plus faire l’économie de la transparence (au risque d’être dépassées par la rumeur qui cout sur les forums, les réseaux sociaux). Avant, l’employeur pouvait se contenter d’informer, aujourd’hui il faut qu’il prouve. Le ressenti interne (beaucoup de salariés s’expriment sur les blogs) et l’image externe d’une entreprise se doivent de coïncider. La cohérence et donc la crédibilité de l’entreprise en dépend.
Et comment cela se passe chez vous ?