Frederic Lefebvre voulait se refaire une image, c’est raté…
Interrogé samedi au Salon du livre sur son livre de chevet, Frédéric Lefebvre, le secrétaire d’Etat chargé du commerce, il répond : «Zadig et Voltaire. C’est une leçon de vie et je m’y replonge d’ailleurs assez souvent.»
Où comment se ridiculiser en confondant “Zadig ou la destinée”, conte philosophique de Voltaire et l’enseigne de vêtements parisienne “Zadig & Voltaire”, qui aura obtenu de la pub gratuite par le secrétaire d’Etat au Commerce !
Sur twitter, on a droit à un festival de moqueries de la part des internautes, avec #bibliolefebvre, pour moquer ce sarkozyste du premier cercle, en détournant d’autres titres d’oeuvres.
Parmi les meilleurs :
- Naf-Naf de Zola
- Au bonheur d’Etam du même Zola
- Ainsi parlait Zara de Nietsche
- Pour Pimkie sonne le glas d’Hemingway
- Le crime de l’American Express, d’Agatha Christie
- Le monde selon Gap, de John Irving
- Alpha Roméo et Juliette, de William Shakespeare
- Les Misérables, de Victor Hugo Boss
etc.
Dur pour Frédéric Lefebvre qui, avec la parution de son livre, “Le mieux est l’ennemi du bien”, voulait corriger son image. Du porte-parole provocateur et outrancier de l’UMP, Frédéric Lefebvre voulait apparaître comme un homme de conviction, qui a ses propres idées. Mais patatras, il est accusé d’avoir plagié des passages d’une dépêche AFP et de Wikipédia. Et le clip qui accompagne la sortie de son livre a également été raillé pour sa mise en scène ringarde. On y voit un Frédéric Lefebvre très sérieux, jouant un morceau de piano, feuilletant un livre d’Henry Kissinger, puis c’est un gros plan sur une guitare et un portrait de Gainsbourg.