Les dégâts collatéraux de la guerre Copé-Estrosi

La guerre ouverte Copé-Estrosi a fait une victime collatérale : Philippe Tabarot. Le jeune frère de Michèle Tabarot, députée-maire du Cannet et, surtout, proche de Jean-François Copé qui l'a nommée déléguée générale de l'UMP, n'a pas retrouvé son poste de vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes, ce jeudi, lors de l'assemblée générale de l'assemblée départementale post-élections de dimanche dernier. Philippe Tabarot, élu à Cannes, est le seul parmi les quinze vice-présidents sortants à ne pas retrouver son poste. Et cela malgré une action unanimement reconnue à la tête de la délégation des affaires sociales. Il paraît évident, aux yeux des observateurs, qu'il s'agit là d'une sanction après les critiques très sévères portées par Christian Estrosi à l'encontre de Jean-François Copé et de ce qu'il appelle le "copéisme", "une stratégie qui a échoué et qui doit sortir de la course à l'échalote avec le FN", selon ses propres déclarations. Christian Estrosi et son inséparable alter ego Éric Ciotti, réélu président du conseil général des Alpes-Maritimes, montrent ainsi qu'ils entendent rester les patrons de l'UMP locale et plus encore à l'avenir.

Source : Le Point