Hier, j’écoutais tranquillement la bande originale de Neverland et me suis souvenu à quel point j’ai adoré ce film, ses images, sa musique et ses acteurs. L’envie m’a alors pris de publier sur Kate Winslet, formidable actrice dotée d’un charme typiquement anglais et sur laquelle nous écrivons traditionnellement peu.
Nommée aux Oscars dès sont deuxième rôle dans Raison et Sentiments d’Ang Lee, Kate Winslet va réellement prendre son envol grâce à James Cameron et son Titanic de légende (seulement dépassé par Avatar 12 ans après au box office). Elle enchaîne aujourd’hui des rôles choisis sur mesure, choix dans lesquels la starification ne semble pas avoir sa place.
Comme nombre d’entre vous, je ne l’ai découverte que dans Titanic et, même si j’ai trouvé sa prestation convaincante, son physique passe-partout n’avait pas laissé une trace impérissable dans ma mémoire. Ce dernier point semble d’ailleurs avoir pesé sur sa vie puisque, quelques années et films indépendants plus tard, j’ai eu l’immense plaisir de découvrir une toute autre personne dans le cultissime Neverland de Marc Forster.
J’ai absolument adoré ce film (Johnny Depp y est pour beaucoup et le soundtrack aussi) et y ai rencontré un actrice au jeu parfait et à la beauté sensuelle, froide et discrète propre à ces actrices qui ont d’autres arguments à faire valoir que leur plastique.
Kate Winslet semble d’ailleurs avoir gagné en assurance et décidé de mettre son physique plus en avant. Fréquents sont désormais les shootings légèrement dénudés voir franchement sexy. L’actrice de 37 ans sait aujourd’hui se servir de son physique et n’hésite donc pas à la faire. Elle apparait d’ailleurs entièrement nue dans The Reader de Stephen Daldry, rôle pour lequel elle a été oscarisée … ni voyez là aucune cause à effet.
Elle avait été primée aux Golden Globe Awards pour son rôle dans Les Noces Rebelles de son mari Sam Mendes. Ce film marquait le retour du couple parfait -Di Caprio/Winslet- celui que personne n’a oublié. Est-ce le mariage, la maternité ou tout simplement la maturité d’une actrice aujourd’hui bankable et oscarisée qui lui ont permis de se libérer et de nous proposer enfin des compositions entièrement assumées. Peut importe finalement les raisons; ce qui m’intéresse, c’est le résultat produit.
Kate Winslet est sortie de sa réserve et, au-delà de l’excellente actrice qu’elle a toujours été, elle représente aujourd’hui également le charme doux et charnel … de ceux que personne n’oublie. A tel point que Vanity avait d’ailleurs organisé un shooting plutôt visuellement très réussi …. attention, fracture de l’oeil envisageable.
Gageons qu’elle saura mettre cette maturité au profit de choix de scenarii tels qu’elle a su le faire jusqu’ici, sans tomber dans l’excès underground des longs métrages d’auteurs ni du tout à l’image propre aux blockbusters habituels.
Aucun doute sur ce point : en plus du reste, Kate Winslet a l’expérience et l’intelligence.
Concernant les résultats de ses films au Box Office, ils sont dans la droite lignée de sa personnalité et donc de ses choix. Avec des hauts (des très hauts même) et des bas, la moyenne se situe aux alentours des 47M$ (en incluant le pic à 600M$ de Titanic) aux US et un total proche du milliard.
Quelques films au sommet :
- Titanic de James Cameron avec 600,7M$ et 1,843 milliards dans le monde en 1997
- Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry avec 34,4M$ et 72,2M$ dans le monde en 2004
- Finding Neverland de Marc Forster avec 51,6M$ et 116,7M$ dans le monde en 2004
- The Holliday de Nancy Meyers avec 63,2M$ et 205,1M$ dans le monde en 2006
- The Reader de Stephen Daldry avec 34,2M$ et 108,7M$ dans le monde en 2008
- Revolutionnary Road (Les Noces rebelles) de Sam Mendes avec 23M$ et 75,2M$ dans le monde en 2008
Le reste de sa filmographie tient quasiment du confidentiel.
Vous pouvez d’ailleurs vous offrir une petite part de Kate Winslet puisque le fameux dessin crayoné par Di Caprio dans Titanic est en vente. Cameron l’avait conservé avec soin et propose de le céder aux enchères ce week end. Il est estimé à 15.000$.
Voilà – un billet sur une actrice finalement peu starifiée et pourtant tellement indispensable au cinéma d’aujourd’hui; ça nous change un peu des bimbos aux attributs inversement proportionnels aux nombre de leurs neurones.