Les métiers du secteur aérien

Publié le 05 avril 2011 par Kristobal @kristoguy

Malgré des difficultés qui ont affecté principalement les grosses entreprises, le secteur aérien a vu l’émergence de nouveaux groupes, notamment les compagnies low cost qui ont réorganisé le marché, ouvrant ainsi de nombreuses perspectives. Chiffres ou en bref : Le secteur de l'aérien représente environ 260 000 emplois directs en France, presque également répartis entre transport aérien et industrie aéronautique et spatiale. Ce secteur génère également plusieurs centaines de milliers d'emplois indirects chez les sous-traitants et les prestataires de la branche. L'Ile-de-France concentre environ 60 % des emplois de l'aérien. Près de 4 emplois sur 10 sont occupés par des femmes. 40,4 ans, c’est l’âge moyen des salariés de la branche Perspectives de recrutement : Les effectifs de la branche ont augmenté de près de 50% entre 1996 et 2009. Cependant, le transport aérien a traversé une période difficile depuis 2008 : les vols d’affaires et le transport de fret ont été les premiers touchés. Les grosses compagnies ont supprimé plus de 1.000 postes en 2009 et la société ADP a gelé les embauches cette même année. La réorganisation des services en aéroport a modifié les besoins : les bornes d’enregistrement, la généralisation du billet électronique ont limité les embauches. Mais aujourd’hui, de nouveaux profils sont nécessaires. Pour cela, des formations efficaces sont nécessaires. Les perspectives d’embauche sont excellentes pour qui est qualifié. Les activités aéroportuaires poursuivent leur expansion : augmentation du trafic passager, diversité des services proposés sur les plates-formes et important turn-over. Coté métiers, le choix est vaste, de l'emploi peu qualifié au métier hautement qualifié. Le personnel navigant (hôtesses et stewards, pilotes, etc.) ne représente qu'une part infime des emplois.

Métiers phares du secteur : Hôtesse de l’air – Steward – Agent d’escale en aéroport – Agent de trafic en aéroport – Agent de réservation – Agent de piste Formation initiale : Ce secteur accueille des candidats sans qualification comme d’autres hautement qualifiés. La formation initiale peut revêtir plusieurs aspects : scolarité classique pour l’obtention du bac et de diplômes supérieurs, filière professionnelle pour les élèves qui passent un CAP ou un BEP. Des formations sont accessibles en alternance, dans le secteur tertiaire comme dans celui de la mécanique Certains métiers peuvent nécessiter un complément de formation spécialisée ou d’une expérience professionnelle significative dans un secteur en rapport avec le métier souhaité. Une maîtrise de l’anglais est nécessaire pour un grand nombre de métiers du transport aérien. Le niveau d’anglais demandé varie suivant la fonction exercée (anglais courant parlé pour les métiers tournés vers la clientèle, anglais technique écrit à des notions d’anglais pour d’autres métiers). Un casier judiciaire vierge est exigé quel que soit le métier exercé sur une zone aéroportuaire et le permis de conduire est souvent obligatoire du fait des horaires décalés et pour l’exercice même de certains métiers. Un aéroport fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 tout au long de l’année. Ce qui signifie que les horaires de travail du personnel s’effectuent en fonction des impératifs des compagnies et des sociétés d’assistance. Formation continue : De nombreux instituts proposent également des formations continues qui s’adressent aux salariés du secteur qui souhaitent préparer un projet d’évolution ou de mobilité ou à des salariés issus d’autres secteurs d’activités. Des formations d’agent d’escale, de steward, d’hôtesse sont accessibles par le biais de la formation continue. Elles prennent en compte les spécificités des différentes compagnies aériennes et assurent l’obtention de certifications sureté et marchandises dangereuses.

Adresses utiles : http://www.airemploi.org/ http://www.esma.fr/ http://www.aeroemploiformation.com